Pour une justice de qualité : L’AJAM et l’AJEUMA se donnent la main

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La salle des conférences Me Demba Diallo de l’Institut de formation judiciaire du Mali a servi de théâtre, le 31 août à la cérémonie de signature d’une convention partenariale entre l’Association des Jeunes Avocats du Mali (AJAM) et l’Association des Jeunes magistrats (AJEUMA). C’était en présence du secrétaire général du ministère de la Justice et des Droits de l’homme, Fatoma Théra, du Président de la Cour Suprême, Nouhoun Tapily, du secrétaire général de l’Ordre des Avocats du Mali, Youssouf Diallo, des présidents de l’AJAM, Me Nadia Myriam Biouélé et de l’AJEUMA, Yeya Saye.

La Présidente de l’AJAM, Me Nadia Myriam Biouélé, a souligné que le fait pour les jeunes avocats et magistrats de se mettre ensemble pour apporter leur contribution à l’œuvre de justice dans le cadre d’une synergie d’idées et d’actions n’est pas une œuvre inédite. «Beaucoup d’organisations d’Avocats et de Magistrats de par le monde l’ont fait bien avant, notre initiative », a-t-elle précisé.  Pour Me Nadia Myriam Biouélé, ce partenariat s’articule autour de trois axes majeurs. Il s’agit de la formation, les échanges sur le système et les pratiques judiciaires et, enfin, la synergie d’actions pour une justice de qualité au Mali. « Nous pouvons vous assurer qu’il n’y a pas de craintes à avoir ni de doutes sur l’esprit sain de ce partenariat, sur le contexte clair et sans équivoque de cette synergie. Il n’y aura aucune connivence ni entente contre nature », a rassuré la Présidente de l’AJAM. « En dehors du partenariat, pour le traitement de nos dossiers, jeunes Avocats et Jeunes Magistrats, le maître mot demeure : notre indépendance, au-delà du partenariat », a-t-elle ajouté.

Selon le Président de l’AJEUMA, cette convention au-delà de la symbolique, apparait comme une nécessité inéluctable pour la réalisation de nos objectifs communs pour l’avènement d’une justice de qualité dénuée des fioritures inutiles.  « En créant notre association nous avions la ferme conviction que nous avions les moyens nécessaires en vue du rayonnement de notre système de justice », a déclaré Yeya Saye.  Cet élan de partenariat, a déclaré le secrétaire général du ministère de la  justice et de droits de l’homme, Fatoma Théra, intervient dans un contexte où la justice est accusée à tort ou à raison de plusieurs maux. « Les avocats et les magistrats sont les maillons essentiels de la chaine de distribution de la justice », a-t-il affirmé. « La signature de cette convention de partenariat est donc la manifestation de votre volonté commune, comme un éveil de conscience, à participer activement au redressement de la justice seul gage de l’établissement d’un Etat de droit », a reconnu Fatoma Théra.   Pour sa part, le Président de la Cour Suprême, Nouhoun Tapily s’est dit rassuré. « Ce que j’ai vu, entendu, ce matin, me rassure », a-t-il fait savoir. Il s’est dit heureux de voir que ces deux poumons de la distribution de la justice ont pris conscience de leur responsabilité historique.  « Nous sommes rassurés que les jeunes avocats et magistrats se rendent compte qu’il faut une justice de qualité », a souligné, le secrétaire général du Conseil de l’Ordre des avocats du Mali, Youssouf Diallo.

Chiaka Doumbia

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