Pour répondre au besoin grandissant d’accès à l’information juridique des usagers : Une clinique juridique mise sur les fonts baptismaux à la FDPRI

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Le représentant du Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (MESRS), le conseiller technique Ousmane Guindo, a procédé, le 3 juin 2021, dans l’enceinte de la Faculté de Droit Privé (FDPRI) de l’Université des sciences juridiques de Bamako (USJPB), à l’inauguration officielle du bâtiment neuf de la clinique juridique construite dans le cadre du projet Niche ML-253 qui est arrivée à son terme et au lancement solennel des activités de la clinique dans le cadre de l’axe 4 du projet OKP-SHL-RESCOM, qui a été suivi d’un atelier technique de cadrage des activités de la clinique et d’échanges sur le plan d’actions. Etaient également présents à cet évènement, Joop Clappers du Cinop, la présidente du conseil d’administration de l’USJPB, Mme Diarra Fatoumata Dembélé, le Recteur de l’USJPB, Pr. Moussa Djiré, ainsi que d’autres partenaires et personnalités de marque.

Ce projet a été financé par le fond d’aide de la coopération néerlandaise à hauteur de 45,811178 FCFA, Pour une durée de 3 mois sur 150 m2. Il est composé d’un bâtiment comprenant un bureau d’accueil, un bureau pour la consultation avec sa toilette, un bureau administratif, deux toilettes pour visiteurs, un studio d’enregistrement et une salle de réunion et qui peut servir aussi de salle de formation. Le projet a été réalisé par l’entreprise Wagadou Sarr.

Selon Ousmane Guindo, l’USJPB a su initier, sans attendre l’aide de l’Etat, des projets permettant son autonomie financière. C’est le cas, dit-il, du projet Niche/MLI/253 intitulé «renforcement des capacités de formation en vue d’un meilleur système de la sécurité et de l’Etat de droit», grâce auquel a été construit le bâtiment de la clinique que nous inaugurons. S’y ajoute, poursuit Ousmane Guindo, le projet OKP-SAHEL-RESCOM «changement climatique, sécurité et Etat de droit au sahel : optimiser l’apport des universités pour une résilience des communautés» qui va permettre d’organiser les premières activités de la clinique, notamment les caravanes. Et le nouveau projet TMT plus qui vise à «faciliter l’émergence d’une communauté régionale de pratiques dans le domaine de la sécurité et de l’Etat de droit» et qui vient compléter et renforcer les actions entreprises dans le projet de collaboration institutionnelle OKP RESCOM. C’est l’occasion, déclare Ousmane Guindo, de remercier le gouvernement du Royaume des Pays Bas, le principal artisan de cette réussite et les partenaires néerlandais de l’USJPB (Maastricht School of Management, le bureau d’étude Cinop, Ecdpm) et des autres partenaires qui ont accepté de mettre leur expertise à notre service. « Votre présence ici est la preuve de votre engagement à participer à la construction de la réussite de nos enfants, de nos jeunes, car l’objectif de la clinique est de répondre à un besoin grandissant d’accès à l’information juridique des particuliers et des personnes morales et de parfaire la formation des étudiants de l’USJPB», a dit Ousmane Guindo. Et cela, poursuit le conseiller technique du MESRS, à travers sa double vocation : une vocation pédagogique grâce à laquelle elle permet aux étudiants d’apprendre en pratiquant tout en étant guidés par des enseignants et autres professionnels du droit, une vocation sociale, car la clinique offre à toute personne, quel que soit son âge, sa nationalité, son niveau de vie, son lieu de vie, sa situation éventuelle de handicap, divers services visant à informer l’usager sur ses droits et obligations et l’orienter vers les organismes, services ou professionnels capables de répondre à ses besoins.

Selon le Pr. Moussa Djiré, le projet « changement climatique, sécurité et Etat de droit au sahel : optimiser l’apport des universités», a été conçu et développé dans le cadre de l’appel à projet néerlandais «sahel appel à propositions projets de collaboration institutionnelle Okp-SHL-104897». Selon lui, il est mis en œuvre par un consortium composé de l’USJPB, de l’Université Abdoul Moumouni de Niamey, au Niger et de l’Université Joseph Ki-zerbo de Ouagadougou au Burkina Faso ; il est appuyé par des partenaires néerlandais, en l’occurrence Maastricht School of Management, le bureau d’étude Cinop, European center for développement policy (Ecdpm)

Hadama B. Fofana

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