Plainte contre le procureur de la commune IV : Le président de l’Association des procureurs monte au créneau

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Nouveau préavis de grève du Syndicat Autonome de la Magistrature
Cheick Mohamed Chérif KONE (m) , président Syndicat Autonome de la Magistrature (photo archives)

« Personne n’est au-dessus de la loi, on ne peut pas accepter que des individus se lèvent pour nous fustiger », a déclaré hier en conférence de presse, Cheick Mohamed Cherif Koné, président de l’Association malienne des Procureurs Poursuiveurs (AMPP).

Ces derniers temps une polémique défraye la chronique au sujet d’une affaire de mariage dite affaire de Karim, Mariam et du marabout. Tranchée par le Procureur de la Commune IV, celui-ci fait face aujourd’hui à des critiques virulents de certains jeunes dont des journalistes et activistes. C’est ainsi que Cheick Mohamed Cherif Koné, président de l’Association malienne des Procureurs poursuiveurs, a décidé de voler au secours de son confrère Procureur de la Commune IV, Dramane Diarra.. Selon lui, « personne n’est au-dessus de la loi, on ne peut pas accepter que des individus se lèvent pour nous fustiger».

Dans ses explications, le président de l’AMPP qui se dit être également président du Syndicat autonome de la magistrature, a fait savoir que le Procureur de la Commune IV, Dramane Diarra bénéficie non seulement du soutien de l’Association de l’AMPP, mais aussi et surtout de celui du Syndicat autonome de la magistrature. « Nous n’allons plus croiser les bras quand des individus se permettent de se comporter en moralisateur, quand-bien-même, eux-mêmes ne sont pas des exemples. Nous sommes dans un Etat de droit, chacun doit agir conformément à la loi », a-t-il-martelé.

Selon le président de l’AMPP, «  s’il arrive qu’il y a une irrégularité dans une procédure, il y a des voies pour dénoncer cela.. Nous ne disons pas que les magistrats sont au-dessus de la loi.  On peut porter plainte contre le procureur de la République, mais ce que la loi ne permet pas, c’est d’aller vociférer sur la place publique et par les outrages des incitations à la violence contre les magistrats et contre l’institution judiciaire », a-t-il-ajouté.

S’exprimant sur l’affaire dont il est question, Cheick Mohamed Cherif Koné soutient qu’ « il n’y a pas parodie de justice et c’est pourquoi nous allons veiller à ce que la procédure soit suivie dans le respect de la loi ». Et d’ajouter que « le gouvernement a l’obligation de protéger les magistrats dans l’exercice de leur fonction. Ce que nous n’acceptons pas, c’est le comportement des pouvoirs publics face à cet état de fait. Et s’il arrive que ces dénigrements sont du fait du gouvernement, cela est inquiétant pour la République ».

En tout cas, cette affaire est loin de connaitre son épilogue, car au même moment de notre entretien avec M Koné, le CDR conduit par son porte-parole Mohamed Youssouf Bathily dit Ras Bath est allé déposer une plainte auprès du  Procureur général de la République contre le  Procureur de la Commune IV, Dramane Diarra.

Zié Mamadou Koné

 

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1 commentaire

  1. Le chien aboie la caravane passe…
    Il faudrait réformer la justice malienne,,définir les conditions de bannissement,de plainte contre les juges ,magistrats et auxiliaires de justice…un tribunal populaire devra être mis en place en cas de nécessité, et aucun juge,ni magistrat, ni avocat, ni greffier ne devra faire partie..

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