Après 72h de garde à vue au Camp I de la gendarmerie de Bamako pour des « comportements délictuels via les réseaux sociaux », Issa K. Djim a été envoyé en prison hier dans la journée pour « atteinte à la sûreté de l’Etat et troubles à l’ordre public ». Son jugement en flagrant délit est prévu ce vendredi après-midi à 14h au Tribunal de la Commune IV.
Le lundi dernier, Issa Kaou Djim, 4e vice-président du Conseil national de Transition (CNT) et président de l’ACRT (un soutien jusque-là du Président de la Transition, le Colonel Assimi Goïta) s’était prononcé contre l’expulsion du Représentant de la Cédéao au Mali, Hamidou Bolly déclaré persona grata. Le même jour 25 octobre, M. Djim au micro d’un web TV, a dénoncé l’expulsion du diplomate de la Cédéao en des termes hostiles aux autorités de la transition en nommant le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga.
Les propos du 4e vice-président du CNT l’ont valu le soit-transmis n°8202/PR-CIV du 26 octobre 2021, envoyé au commandant de la Brigade de recherche du Camp I de la gendarmerie par le procureur de la République près le Tribunal de grande instance de la Commune IV. C’est ainsi qu’il a été arrêté pour « comportement délictuel via les réseaux sociaux » et gardé au Camp I pendant 3 jours, avant d’être auditionné et écroué hier jeudi à la Maison centrale d’arrêt pour « atteinte à la sûreté de l’Etat et troubles à l’ordre public ». Son jugement est attendu ce vendredi au même tribunal de la Commune IV à 14 heures.
En plus du risque d’une peine de prison, Issa K. Djim qui s’est fait beaucoup remarquer par ses sorties par média interposés contre les autorités de la transition, court le risque de perdre son mandat de Conseiller national de Transition en ce sens qu’il est pris et jugé en flagrant. Ce cas d’espèce n’est pas retenu par l’immunité des membres du CNT évoquée par l’article 44 de son règlement intérieur.
Abdrahamane Dicko
Franchement la méthode utilisée n’est pas très glorieux , comme quoi un procureur mature se laisse toujours tomber dans les pièges des politiques , rappelons-nous sous la présidence de ibk , l’interpellation du général Moussa sinko devant un procureur était presque de même ordre. La transition ne peut servir d’alibi pour faire la police de l’opinion. Au moment même où on essaie de donner confiance aux maliens à travers de la lutte contre la corruption , voilà qu’on dégaine une vieille pratique bien connue du Mali corô , bref il est grd temps que notre justice doit cesser le jeu de la servitude politique et politicienne , car elle y va de sa crédibilité
Maliens unissons-nous pour mettre fin a la dictature de Choguel Koukalani. Les methodes de l’UDPM et du CMLN sont de detour.
Ah Bon?
AG MOISE A L PLACE DE CHOGUEL!
🙂 A T ON PEUR DE CHOGUEL AU MALI? DE MOUSSA ON A U PEUR OUI 🙂
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