Le mandat de dépôt décerné contre l’ancienne ministre de l’Economie et des Finances, Mme Bouaré Fily Sissoko, en détention provisoire depuis un an au Centre de détention pour femmes de Bollé pour participation présumée dans l’affaire de “l’avion présidentiel” et “des équipements militaires”, a été renouvelé fin août ; une décision prise par les autorités judiciaires pour, semble-t-il, rester en règle vis-à-vis de la loi. Toutefois, la nouvelle du renouvellement du mandat de dépôt douche l’espoir de tous ceux qui entrevoyaient le bout du tunnel pour l’ancienne locataire de l’Hôtel des finances qui, en début de semaine dernière, adressait une lettre ouverte au président de la Transition, chef de l’Etat, le colonel Assimi Goïta, et dans laquelle elle s’est de nouveau disculpée avant de demander, à défaut d’un non-lieu pur et simple, au moins un procès rapide pour laver son honneur ou une mise en liberté provisoire eu égard à son âge avancé et à sa santé chancelante.
Manifestement, les autorités judiciaires ne sont pas du même avis que Mme Bouaré qui vit les affres de la détention provisoire et le sentiment de culpabilité vis-à-vis des siens qui pourraient encore douter de sa bonne foi d’avoir servi le Mali avec dignité, loyauté et sincérité.
La Rédaction
Tout celà pose un problème d’éthique. Des cadres ayant effectué des cursus excellents qui au hasard de leur parcours ont le malheur de croiser le chemin des personnages sans moralité. Leur tort est d’avoir manqué le courage de dire, Monsieur le président ou Monsieur le ministre, moi je ne mange pas de ce pain là ou ça ne se fait pas comme ça. Ils ont plongé à corps perdu dans la délinquance pensant que leur protection était à toute épreuve. Le réveil est parfois brutal.
Lama
Certains commentaires révèlent l’inéxperience des lettrés quand il s’agit du fonctionnement de l’administration publique.
AU MILIEU DES ANNÉES 1990,UN JOURNALISTE A FINI PAR QUÉMANDER LE PARDON DU MINISTRE DES FINANCES SOUMAILA CISSÉ.
Après avoir été informé des procédures,il a compris qu’il a accusé gratuitement le ministre d’avoir détourné l’argent.
Des tas d’activités se font à l’insu du ministre.
Dans ce cas précis,si le directeur de cabinet du président de la République est cité,l’intelligence guide à comprendre que c’est la présidence qui a géré le marché incriminé.
LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE IBK N’A JAMAIS ÉTÉ INQUIÈTÉ,MÊME INTERROGÉ.
Ce sont des cadres qui n’ont fait qu’executer des instructions qui sont malmenés,torturés.
Et pourtant,un PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE a été condamné à mort dans ce pays.
Le cas Mme BOIRÉ est purement politique.
C’est loin d’être judiciaire.
IBK a bon dos. A-t-il tenu la main de Mme Bouaré quand elle libellait et signait deux chèques de deux cent millions chacun au nom d’un certain Monsieur Bouaré ? En contexte malien c’est le salaire annuel d’un type au revenu mensuel de 33 millions et poussières. On n’est pas trop nombreux à avoir un tel traitement. Ça peut faire beaucoup de puits pour les croquants. Pour les peu au fait des arcanes de l’administration, c’est d’une désinvolture déconcertante.
Elle doit rembourser ce qu’elle a volé a cote de Boua le ventru IBK le SURFACTUREUR par excellence, le Mande Zonkeba!
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