L’Union des journalistes pour la défense des droits des hommes de médias et la société civile ont organisé samedi 8 octobre une marche pacifique pour demander la levée du contrôle judiciaire de Mohamed Youssouf Bathily dit Ras Bath et la démission pure et simple du ministre de la justice et des droits de l’Homme, garde des sceaux, Me Mamadou Ismaël Konaté. Partie du monument de la liberté, la marche a pris fin au monument de l’indépendance par la lecture d’un mémorandum par Abdoul Niang. Ils étaient nombreux, femmes, jeunes à prendre part à cette marche. C’était en présence du président de la Maison de la presse Dramane Aliou Koné.
De la Place de la liberté ou Monument de l’indépendance, pancartes et banderoles à la main, les manifestants scandaient en cœur « libérez Ras Bath, libérez la voix du peuple, libérez le symbole de la liberté » ou « Me Konaté démissionne, maitre Konaté, ministre de l’injustice » ou encore « vive Rasta, Me Konaté dégage ». « Nous sommes venus ici pour demander la démission du ministre de la Justice Me Mamadou Ismaël Konaté » a introduit Makan Konaté, journaliste à la radio Maliba FM. C’est un ministre qui emmerde les gens a-t-il ajouté. D’après lui, le ministre Konaté a violé la loi sur la presse. Toujours en verve, Makan ajoute « c’est un ministre aventurier et populiste, nous demandons au chef de l’Etat de le démettre de son poste ». Prenant la parole, Boubacar Yalkoué, le directeur de publication du journal Le Pays a signifié qu’ils sont venus pour défendre la liberté d’expression, piétinée ces derniers temps. Nous avions vu, explique monsieur Yalkoué, que deux de nos confrères ont eu un sérieux problème. Il s’agit de Ras Bath et d’Abdoul Niang. Il faut se mobiliser contre cette volonté de restriction de la liberté d’expression, a-t-il indiqué. D’après lui, la presse est un moyen d’équilibre social. « Nous voulons que le ministre de la Justice arrête cette affaire et nous ne voulions plus jamais qu’il répète encore ce genre de choses » a-t-il martelé. Dans un discours au ton martial, Abdoul Niang, porte-parole de l’union a estimé que les valeurs universelles sont piétinées par le ministre de ‘’l’injustice’’, Me Mamadou Ismaël Konaté. Abdoul Niang n’en décolère pas et ajoute : « nous sommes là aujourd’hui pour combattre l’injustice et l’arbitraire qui caractérisent Me Konaté ». A l’en croire, la liberté d’expression et d’opinions garantie par la Déclaration universelle des droits de l’Homme et consacrée dans la constitution de la République du Mali est aujourd’hui gravement et abusivement poignardée par le garde des sceaux, Me Konaté dans la procédure engagée contre notre confrère Ras Bath. Selon monsieur Niang, l’indépendance de la justice est sujette à caution dans l’affaire Ras Bath. A l’en croire, les mesures contenues dans le contrôle judiciaire contre Ras Bath ont été rédigées dans le bureau du ministre de la justice par un certain Sékou, proche de l’e-ministre de la Défense Tiéman Hubert Coulibaly. Selon lui, le ministre Konaté et son procureur sont entrain de contourner la loi pour poursuivre notre confrère Ras Bath. Ce contournement de la loi par un professionnel du droit qu’est Me Konaté est un délit inacceptable assène-t-il. Toujours selon monsieur Niang, le garde des sceaux a des mains sales. Comment ne pas voir la violation de la liberté de la presse dans cette affaire, s’interroge-t-il. Selon lui, l’injure à caractère sexuelle, atteinte aux bonnes mœurs et démoralisation des troupes ne sont que de la poudre aux yeux. C’est pourquoi, les journalistes maliens exigent la levée immédiate et sans condition du contrôle judiciaire et la démission rapide du ministre Konaté. Monsieur Niang n’a pas manqué de mots pour dénoncer les exactions de Me Konaté. Il a terminé par son allocution par lancer un ultimatum aux autorités. « Nous donnons une semaine aux autorités pour qu’il lève les mesures de contrôle judiciaire contre Ras Bath et exige dans le même délai la démission ou limogeage du ministre de la justice, Me Konaté ».
Abdrahamane Sissoko
Viva RAS Y KASSIN 108
11 secondes plus tôt
Vive Ras et ce ministre doit apprendre de ces phrases et vive les journalistes maliens dignes
“Douze hommes en colère, debout sur une barricade pour se révolter contre une injustice sociale, sont plus dignes d’estime qu’une douzaine de types apathiques assis passivement sur un banc qui ne protestent pas contre l’injuste refus d’un avantage social.”
“Un homme sujet à la prévention est toujours sur les bords de l’injustice : la raison est sans conviction sur son esprit, comme les sentiments sont sans force sur son cœur.”
“L’injustice du despotisme et de la tyrannie soulève l’humanité en faveur de la liberté des peuples.”
“Le juge qui rend son arrêt sans avoir écouté les deux parties, commet une injustice, l’arrêt fût-il juste.”
“Il y a bien des injustices à souffrir dans la servitude.”
“Dieu est toujours debout à nos côtés. Il hait l’injustice et ne couvre que le juste de son ombre protectrice. Une âme pure et sans tache, voilà le sacrifice le plus agréable à ses yeux.”
“L’honnête homme n’est pas celui qui ne fait jamais de tort à personne, mais celui qui ne commet pas d’injustice, lors même qu’il en a le pouvoir.
“Le plus courageux de tous les hommes est celui qui sait le mieux supporter l’injustice.”
“Une des plus grandes preuves de l’injustice des hommes, c’est qu’il a besoin de lois pour être juste.”
“La justice est le ciment de la société, l’injustice en est le dissolvant.”
“La justice a pour fruit l’amour ; l’injustice produit la haine, provoque la vengeance.”
“Le bon pouvoir est l’administration saine et prudente de l’injustice.”
“Les faibles sont sensibles à l’ingratitude, et les forts à l’injustice. L’ingratitude blesse le cœur, mais elle flatte l’orgueil, et laisse au bienfaiteur toute sa supériorité. L’injustice humilie, elle est aveu forcé de dépendance, et elle fait trop sentir à l’homme l’infériorité de sa position
Ras Bath tu es un enfant digne et ta dignité ne sera jamais marchandé par un un aggregat de salops au pouvoir
VIVA RAS BATH Y KASSIN
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