Le Collectif des avocats de l’ex-chef de la DGSE, Colonel –major Kassoum Goïta, et l’ancien secrétaire général de la présidence, Dr Kalilou Doumbia et autres inculpés pour « tentative de coup d’État » et « complot contre le gouvernement » est monté au créneau pour dénoncer leurs conditions d’arrestations.
C’est dans une note informative en date du 26 novembre dernier que ce collectif des avocats s’est adressé au ministre de la justice et les organisations des droits de l’Homme pour dénoncer le traitement réservé à leurs clients inculpés pour «tentative de déstabilisation » par le juge d’instruction du cabinet du Tribunal de grande instance de la commune VI de Bamako . D’emblée, les avocats ont déploré dans ce document la procédure et les traitements dégradants infligés à leurs clients. Ils soutiennent que les inculpés affirment avoir été gardés dans les lieux secrets, torturés avant d’être finalement présentés par formalisme, le 3 novembre dernier, à la Brigade de recherche de la gendarmerie du camp I. Les avocats rapportent que leurs clients ont été obligés de signer des déclarations extorquées en leur absence. Dans cette note d’information, le collectif d’avocat manifeste leur indignation et dit s’inquiéter des dérives enregistrées au niveau de la sécurité d’Etat et en violation des textes nationaux et ceux relatifs aux droits humains.
S’agissant de la procédure, le collectif a déploré l’ouverture d’une information judiciaire sur la base d’arrestation illégale et aveux extorqués avec un semblant de tolérance de justice. Il dit être infligé de la violation du droit de la défense et le refus de la justice de délivrer la copie du procès –verbal de l’enquête préliminaire. Les avocats reprochent également au juge d’instruction d’avoir refusé d’autoriser les détenus de se faire examiner par les médecins de leur choix. Pour eux, ce droit est consacré par l’article 10 de la Constitution du Mali. Toujours dans cette note d’information, ils ont exprimé leurs inquiétudes sur l’état de santé physique et psychique de certains détenus en raison des maltraitances tout au long de leur séquestration. Ainsi, ils ont appelé le ministre de la Justice à donner une suite à la plainte qu’ils ont déposé pour « enlèvement, séquestration et tortures ».
Pour rappel, le Procureur du tribunal de Grande instance de la commune VI de Bamako a confirmé en début du mois de novembre l’ouverture d’une information judiciaire à l’encontre de ces civils et militaires pour « association de malfaiteurs », « tentative de coup d’État » et « complot contre le gouvernement ». Cette procédure concerne des civils et des militaires, dont l’ancien Directeur général de la sécurité d’Etat, le colonel –Major Kassoum Göita, et l’ex-secrétaire général de la présidence, le Pr Kalilou Doumbia.
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net
Having been incarcerated I am under total circumstance concerned with prisoners being humanely treated. More prisoners cooperate more humanely they should be treated. National Security is of most serious issues plus their is as should be different criteria regarding search for truth plus facts. Full cooperation by defendants is best tool defendants possess even if they have several attorneys. There is not issue of law unless full cooperation is given by defendants. In that case it is unlikely defendant will go to trial unless guilty.
Let us put naive notions aside plus not equate National Security issues with common criminal offenses.
Henry Author Price Jr aka Kankan
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