A peine installé, dans ses fonctions, hier mercredi, le nouveau procureur national de la lutte contre la cybercriminalité, Dr Adama Coulibaly, était face à la presse pour expliquer largement les missions assignées à ce pôle qui a reçu 232 plaintes en 6 mois d’activité.
«232 plaintes reçues, 28 jugements prononcés et 14 procédures en cours », tels sont les chiffres réalisés par le nouveau pôle national de lutte contre la cybercriminalité depuis sa création. L’annonce a été faite hier à la maison de la presse de Bamako par le Procureur dudit pôle, Dr Adama Coulibaly, qui rassure que le pôle contre la cybercriminalité a été créé par les autorités pour « sévir contre les dérives et les comportements défiants » dans le cyberespace.
Et le procureur de poursuivre en rejetant les allégations selon lesquelles la loi sur la cybercriminalité est « liberticide ». « La loi et le pôle sur la lutte contre la cybercriminalité ne sont pas une entrave à la liberté d’expressions », a exclu le Procureur Adama Coulibaly. Ajoutant que « c’est une loi qui encadre la liberté d’expression dans le cyberespace. Elle n’empêche personne de s’exprimer ou de donner son opinion sur les institutions et les autorités du pays, mais qu’à condition qu’il se passe dans le respect de la loi et sans pourtant porté atteinte à la liberté d’autrui ».
Quid sur le favoritisme observé dans les poursuites judiciaires enclenchées par le pôle sur la cybercriminalité. Le Procureur a également rejeté ces allégations en déclarant que le pôle contre la cybercriminalité comme les autres instances judiciaires ne font pas de la discrimination dans les procédures déclenchées. « Le Procureur est là pour toute la société et non pour une partie de la société. Il faut que les justiciables évitent ce clavage qu’on a tendance aujourd’hui à attribuer à la justice malienne », a souligné le Procureur contre la cybercriminalité.
Lequel est revenu sur les missions et rôle attribués au pôle national de lutte contre la cybercriminalité. Selon lui, ce pôle a été créé suite à la relecture du code et procédure pénale. Le Procureur est le premier responsable du Parquet puisqu’il a le pouvoir de déclencher les poursuites et les instructions sur les infractions commises dans le cyberespace. Le pôle est doté d’une brigade spécialisée qui assiste le procureur en matière de lutte contre la cybercriminalité. Le pôle a une compétence nationale et exclusive pour les infractions commises dans ce domaine.
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net
Ce machin n’est que la police politique du régime. Ni plus, ni moins.
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Pensées rebelles.
Eh oui, il faut avoir le droit de defendre son pays contre les menteurs créateurs de croyances mais pas de vérités….