Le Procureur chargé du Pôle économique et financier de Bamako, Mamoudou Kassougué, dans un communiqué, a donné d’amples informations sur les raisons de l’arrestation du maire de la capitale, Adama Sangaré et co-accusés dans les opérations de dépenses effectuées à la société l’énergie du Mali (EDM SA) sur la période 2012 jusqu’au premier trimestre 2015.
Maliweb.net – Les Chefs d’accusations retenus par le juge d’instruction à l’encontre de l’édile de la capitale, et ses quatre complices par ladite affaire sont relatifs’’ aux infractions de faux, usage de faux, atteinte aux biens publics, délit de favoritisme, abus de confiance et complicité’’. Ces accusations sont retenues, selon le communiqué du procureur, suite à une dénonciation du vérificateur général, qui a permis l’ouverture d’une enquête par la Brigade du Pôle économique et financier de Bamako, courant mars 2019, sur les opérations de dépenses effectuées à la société de l’énergie du Mali (EDM SA) pour les exercices 2012, 2013 , 2014 et le premier semestre de 2015.
Sans mentionner la gestion du contrat de réhabilitation, d’éclairage et d’illumination des édifices et façades de l’axe Sénou-Koulouba, le procureur déclare que « l’exploitation du procès verbal a permis aux enquêteurs de conforter les soupçons de malversation financière relevés par le bureau du Végal ». Et le communiqué du juge anti-corruption de poursuivre que l’enquête a permis de mettre en exergue, « l’établissement d’une fausse attestation d’exécution complète des travaux, le taux d’exécution n’était alors qu’à 68%; le paiement intégrale du montant global du marché sur la base de faux documents et la violation des procédures d’exécution des dépenses publiques, l’attribution sur la base d’entente directe, de marchés dont les montants dépassaient largement le seuil de passation ».
Le procureur d’ajouter que les malversations financières portent « sur le paiement irrégulier des montants dus au titre de déclaration d’enlèvements directs (D24) sans s’assurer de leur apurement, le recours aux achats spots dans les conditions manifestement irrégulières et le détournement à d’autres fins, par certains fournisseurs, d’importantes quantités d’hydrocarbures exonérées de droits et exclusivement destinées à l’EDM-SA ».
Ces constations, selon lui, font état d’un préjudice provisoire de l’ordre 900 millions de FCFA.
Rejet des accusations
Dans un communiqué publié, courant semaine, la mairie du district qualifie « l’arrestation du maire du district d’un acharnement et une tentative d’humiliation ». Elle a rejeté toute responsabilité de détournements de fonds en ces termes : « un kopeck du montant du marché n’est passé par les caisses de la mairie du district »
Pour rappel, ces infractions commises ont déjà retenu dans les geôles, l’ancien directeur de l’EDM-SA, Sékou Alpha Djitèye, son directeur financier, Amadou Lamine Gaye, la cheffe du service des hydrocarbures de l’EDM, Madame Mafili et le directeur de la société ESOT, Mohamed Oumar Traoré ainsi que le maire du district, Adama Sangaré. Ces personnes inculpées bénéficient de la présomption d’innocence selon la loi malienne jusqu’à ce qu’elles soient présentés à un juge pour qu’il prouve leur culpabilité.
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net
ke dieu aide le mali
@Mamadou NOMOKO,
La mairie du district était en partie maître d’ouvrage du chantier. Voilà pourquoi Adama Sangaré a été placé sous mandat de dépôt.
Est ce que le dossier remonte réellement à l’ère ATT ? Non, je vous invite à lire le communiqué du Pôle Économique et Financier ci- dessus. Le bureau du vérificateur général produit annuellement ses rapports d’enquêtes depuis sa création en août 2003. Voulez-vous que nous oublions tous ses anciens rapports d’enquêtes et ne nous intéressé qu’aux nouveaux ? La logique serait que la justice traite les dossiers judiciaires dans l’ordre des plus anciens au plus récents dépendamment des informations disponibles.
Dans le dossier de EDM-SA je comprends mal comment le Maire du District M. Adama SANGARE a été placé sous mandat de dépôt , alors que les fonds étaient domiciliés. ailleurs . J’ai aussi des inquiétudes face a la lutte contre la corruption qui prend une tournure de justice sélective . Une dossier qui date de l’ere ATT , alors depuis l’arrivée de IBK au pouvoir en 2013, les scandales financiers se succèdent et se ressemblent , des milliards de nos francs dilapidés . A ce rythme il faut craindre une justice sélective . Ceux qui doivent être dans le box des accusés sont protégés par les gouvernants , qui font un règlement politique pour faire taire d’autres .
OI$€AUX-OCCID€NTAUX comme Donald T. ALIA$ le U$TUPIDATLANTISTAM€RICAIN$
50 nuances de RACAILLATLANTI$T€$
OI$€AUX-OCCID€NTAUX comme Donald T. ALIA$ le U$TUPIDATLANTISTAM€RICAIN$
50 NUAN¢€$ de RACAILLATLANTI$T€$
Je comprends que la mairie du district était en partie maître d’ouvrage des travaux. Si les enquêteurs doutent d’une quelconque malversation dans la gestion du projet (comme soulevé dans le rapport du BVG), c’est normal qu’ils prennent pour responsables les individus en charge de la gestion de ce projet. D’où l’argument des supporters de Adama Sangaré, selon lequel ils disent que l’argent n’est pas passé par la caisse de la mairie du district, n’a absolument aucun sens. La mairie a accepté la responsabilité de cogérer les travaux en sachant que l’argent ne passera pas par ses caisses. Ce qui n’empêche en rien que cet argent passe par les poches des responsables de la mairie. Vous pourquoi ceux-ci doivent s’expliquer devant un jury pour prouver leur innocence.
C’EST AU PROCUREUR DE DEMONTRER SON CAS. La defense dira sa version des faits puis la cour decidera s’ils sont coupables ou innocents!
ECHANGER LES MATERIELS CONTRE LE RESTE DU CONTRAT QUI N’A PAS ETE’ EXECUTE’, EST TRES TROUBLANT POUR MOI!
Comments are closed.