Accusé « d’offense et d’injures » envers un chef d’Etat étranger, Issa Kaou N’Djim, figure politique malienne, a plaidé non coupable à la barre, hier lundi, des chefs d’accusations que le procureur du pôle national spécialisé dans la lutte contre la cybercriminalité lui reproche.
Issa Kaou Djim et sa défense ont choisi la voie de la dénégation dans son procès pour offense à un Chef d’Etat étranger. Devant le juge, il a rejeté les accusations en affirmant que son intervention a été mal comprise. Selon lui, les propos tenus sur le plateau de Joliba TVNews n’étaient pas destinés à offenser le Président du Burkina Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré. Issa Kaou Djim a insisté à la barre que nulle part il n’a mentionné le nom le Président Burkinabé. Poursuivant, il a présenté au prétoire ses excuses si ses déclarations ont causé du tort à une tierce personne.
Me Boubacar Soumaré, qui assure la défense de l’accusé, a demandé la relaxe de son client justifiant que les propos prononcés ne peuvent constituer à n’aucun cas des injures ni des offenses envers un dirigeant étranger. Selon lui, les propos tenus par son client bien que virulent sont quotidiennement tenus dans les médias de l’espace sahel sans que cela ne suscite une poursuite judiciaire. Pour sa part, le Procureur a maintenu les motifs de l’ouverture de la poursuite contre l’accusé. Il a demandé qu’il soit condamné pour ses déclarations jugées offensantes envers les autorités burkinabè.
Pour rappel, Issa Kaou Djim a été inculpé et placé sous mandat de dépôt par un juge d’instruction pour « offense commise publiquement envers un chef d’Etat étranger » et « injure commise par le biais d’une information ».
Avant son interpellation, Issa Kaou Djim était invité de l’émission «Rendez-vous des idées » sur Joliba TV News, le dimanche 10 novembre 2024, durant laquelle il a émis des doutes sur les raisons avancées par les autorités burkinabés pour déjouer le coup d’Etat. « Vous pensez qu’on peut donner 5 milliards FCFA à des soldats pour faire un coup d’Etat. Je comprends hein ! Quand le pays tombe jusqu’à ce que des militaires subalternes vont prendre le pouvoir », a commenté Issa Kaou Djm, qui qualifie‘’ le Burkina Faso de pays pauvre, moins développé avec un taux d’alphabétisation qui laisse à désirer’’. Des «propos jugés gravissimes » selon le pouvoir burkinabè qui a envoyé une plainte le 12 novembre à la Haute Autorité de la Communication (HAC) par le Conseil Supérieur de la Communication du Burkina.
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net
Siaka, tu sais tres bien que Kaou Djim le vendeur de percale n’est autre que le beau-fils du chef terroriste Mahmoud Dicko qui ne connait rien en politique et n’a jamais ete élu meme par les moutons!