Lutte contre l’impunité au Mali : Le projet Juprec invite l’Etat à accélérer le procès de Amadou Haya Sanogo

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Le mardi 24 janvier 2017, le projet Juprec (justice, prévention, réconciliation) mis en œuvre par l’Avocat sans frontière Canada (ASFC) a organisé un atelier de restitution de l’événement parallèle à l’assemblée des Etats partis au statut de Rome du 23 novembre 2016 à la Haye. Cet atelier a été marqué par plusieurs présentations dont les défis et faiblesses des procédures nationales, les obstacles liés à l’accès de la justice, le principe de complémentarité entre les juridictions et bien d’autres. Au cours dudit atelier, les responsables du Juprec ont invité l’Etat malien à accélérer le procès de l’ex chef de la junte, Amadou Haya Sanogo, débuté au mois de novembre 2016 afin de mettre fin à l’impunité.

Plusieurs personnalités ont pris part à cet atelier de restitution dont Jean Paul de l’Ecole nationale d’administration publique du Quebec, Abdoulaye Doucouré et Oumou Bolly de Juprec, l’ancienne vice-présidente de la Cour pénale internationale (Cpi), Fatoumata Diarra Dembélé, Drissa Traoré de l’Association malienne des droits de l’homme (Amdh), Seydou Doumbia de l’Avocat sans frontière, des avocats, des magistrats et d’autres juristes. Après les mots de bienvenue des responsables de Juprec, Drissa Traoré de l’Amdh a mis l’accent sur les défis et faiblesses des procédures nationales. Selon lui, le bilan des procédures nationales est mitigé car peu d’auteurs de crime de guerre sont arrêtés et beaucoup d’autres ont été libérés. A ses dires, l’un des défis à relever est de diligenter la création de la commission d’enquête internationale inclue dans l’accord de Ouagadougou. Quant à Seydou Doumbia de l’Avocat sans frontière, les obstacles liés à l’accès de la justice sont entre autres : l’insécurité, le déficit des textes législatifs, le déficit de communication juridique et judiciaire pour les victimes etc.  Pour sa part, Abdoulaye Doucouré de Juprec a dénoncé l’impunité au Mali.

A l’en croire, l’Etat malien à tendance à favoriser la réconciliation au détriment de l’impunité. A cet effet, il a non seulement invité la CPI à jouer son rôle de complémentarité aux juridictions défaillantes mais aussi à l’Etat malien d’accélérer le procès de l’ex chef de la junte, Amadou Haya Sanogo, débuté au mois de novembre 2016 afin de mettre fin à l’impunité. « Nous souhaitons que le procès de Sanogo puisse avoir une fin dans un bref délai », a-t-il conclu. Enfin, l’ancienne vice-présidente de la Cour pénale internationale (Cpi), Fatoumata Diarra Dembélé a mis son expertise au profit des participants et participantes de cet atelier tout en mettant l’accent sur le principe de complémentarité entre la CPI et les juridictions nationales. Lors des débats, tous les intervenants sont unanimes que les juridictions maliennes doivent être dotées de moyens techniques et financiers de mesures de protection et de ressources humaines spécialisées afin de juger des dossiers de manière indépendante et dans des délais raisonnables.

Aguibou Sogodogo

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21 COMMENTAIRES

  1. Comrades let us do something court of Mali have failed to do this point concerning Comrade Sanogo plus his comrades which is employ thinking of reasonable adults acting in “best interest” of people of Mali. If we do that we will immediately release Comrade Sanogo plus comrades with apology for not having done so sooner. In this matter question is will court be reasonable adults acting in best interest of people of Mali? Very much sincere, Henry Author Price Jr. aka Obediah Buntu IL-Khan aka Kankan.

  2. Ce sont des escrocs venus du Canada qui veulent être milliardaires avec la complicité de maliens indignes en même temps déstabilisés le Mali. La Juprec a 20 milliards de francs Cfa pour payer les avocats des victimes de toutes les parties au cours des procès tout en faisant des fausses factures avec les avocats. Donc s’il y’a entente ça leur arrange pas et leur projet sera fermé. ils font tout pour torpiller la paix et la cohésion dans ce pays avec la complicité passive de la commission vérité, justice et réconciliation or ils n’ont même pas la mission. Que l’Etat malien les expulse sinon fermer leur projet. Nous reviendrons d’ici peu sur ce dossier de Juprec si rien n’est fait :223love:

    • “…Nous reviendrons d’ici peu…” 😐 Nous c’est qui? Decidement le courage fait defaut dans ce pays.

      Quelle honte!!!

  3. Si j’étais le Ministre de l’Administration territoriale, j’allais directement interpeller les responsable de cette organisation a venir s’expliquer.
    A mon avis, le Mali est un pays souverain.
    Je crois que cette organisation si elle est sérieuse et crédible gagnerait a s’engager avec le peuple africain pour la lutte contre le néocolonialisme, le franc CFA, l’exploitation de l’Afrique, la Mafia canadienne a travers l’exploitation minière au Mali.
    A moins qu’elle ne soit financée par ces mèmes organisations? C’est dommage pour prétendre venir donner des leçons aux maliens

  4. Et les assassins du Capitaine BAS et ses camarades a Aguelhoc depuis 5 ans dont les auteurs sont connus? Parlez du seul cas SANOGO pour accélérer la réconciliation est non sens, il faut vous intéresser à tous les meurtres commis au Mali. Même si les auteurs ne sont pas connus, mettre les mécanismes en place pour diligenter les procédures .

    • Comment peut-on accélérer les enquêtes dont les magistrats sont la cheville ouvrière et qui sont en grève illimitée . Impliquez vous à ce que cette grève trouve un dénouement heureux . Ils (les magistrats) réclament des droits qui sont reconnus par la Constitution du Mali.

      • S’agissant du cas du Genrral Amadou Aya SANOGO et ses camarades, c’est une justice à deux vitesses. Ces prévenus ne devraient pas être seuls dans les boxes des accusés , le camp adverse (dirige par Abdine GUINDO) a aussi assassine des innocents , qui ne sera plus jamais juge. Comment faire une reconciliation dans ces conditions ? Personne n’en parle. Abdine GUINDO est en liberte provisoire. La justice ne va plus s’intersser a son cas au nom de la reconciliation . Qu’elle reconciliation ?

        • Vous avez le droit de vous constituer en partie civile pour porter plainte contre le colonel Abdine Guindo et personne ne vous en empeche a ce que je sache. Oubien vous voulez que quelqu’un d’autre le fasse a votre place comme c’est le cas toujours au Mali?

  5. Voila des pures enemies du Mali quelle justice le Mali appartient les maliens pas canadiens fout le camp

    • C’est une organization canadienne dirige’e par des maliens, oubien vous vous etes limite’ au titre de l’article et vous n’avez pas lu le contenu?

  6. FOUTEZ LA PAIX AU GENERAL 4*AAS IL VOUS EMMERDE.Votre lutte contre l’impunité est à 2 vitesses sinon les crimes commises à Haguel Hok sur 70 soldats maliens qui ont été égorgés par le MNLA pourquoi vous en parlez pas?Bande d’escrocs!

  7. La justice Malienne a aussi du temps à perdre sinon pourquoi s’attarder sur le procès d’un Primate ? Faites-le sortir, libérez-le pour qu’on lui mette une balle dans derrière ! Même pas pour le tuer mais pour lui apprendre à vivre ! 🙋 🙋

    • @Yugubane.Mon general 4* AAS n’a pas de temps à perdre avec un écervelé comme toi.Towou bé tô la é bè na la.Pauvre yugo!

      • Comment peut-il avoir du temps pour moi quand il chie dans sa culotte devant les vipères ?? 😀😀😀😀😀😀😀😀😀

  8. Le General Sanogo vous salue! ATT est cache’ a’ Dakar et les juges sont a’ la recherche du pain quotidien!
    MES AMIS JURISTES, EST-CE QUE REFUSER D’ADMINISTRER LA JUSTICE EST UN CRIME? ? SI OUI, QUI JUGERA LES JUGES EN GREVE???? Je farce!!!

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