L’ancien vice-président du CNT Kaou N’Djim condamné à six mois de prison avec sursis

0

Le tribunal de la commune 4 de Bamako a rejeté vendredi 3 décembre les exceptions soulevées par les avocats de Kaou Ndjim, ex-quatrième vice-président du Conseil national de transition (CNT), et l’a condamné à six mois de prison avec sursis et 500 000 francs d’amende. Il était poursuivi pour « atteinte au crédit de l’état et injures commises via les réseaux sociaux ». Après le verdict, pas question pour lui de quitter la politique.

Emmitouflé dans une tenue traditionnelle, un bonnet de couleur noire sur la tête, Issa Kaou Djim a plutôt accueilli avec soulagement le verdict. L’ancien quatrième vice-président du CNT ne retournera pas en prison, il écope d’une peine avec sursis. Devant la presse, il a dans ses premiers propos clairement laissé entendre qu’il continuera à faire localement de la politique : « Nous voulons être dans le camp de ceux qui ont des idées de sortie de crise. Le Mali a besoin aujourd’hui de se réconcilier avec le monde, mais le Mali ne peut pas vivre en autarcie. »

En clair, pour lui il faut tendre la main à la communauté internationale pour sortir de la crise. Il va plus loin dans son nouveau positionnement, en se rangeant dans le camp de ceux qui veulent une transition plutôt courte.

Situation d’exception
« Nous pensons que la grandeur d’un homme, c’est d’être ceux qui proposent des solutions, a déclaré Issa Kaou Djim, que le plus important, le plus rapidement possible, c’est de créer des conditions d’élections transparentes, crédibles, pour que nous sortions de cette situation d’exception. »

Prochaine étape pour Issa Kaou Ndjim, également connu pour ses critiques contre le Premier ministre malien : construire, dit-il, une base politique solide afin de peser sur le court des événements dans son pays.

Par rfi.fr

Commentaires via Facebook :