En renvoyant l’affaire au 2 octobre prochain, la 2è Chambre correctionnelle de la Cour d’appel de Bamako a ordonné la comparution de deux hauts cadres de la Société des mines d’or de Loulo (Somilo) en occurrence Chiaka Berthé et Sékou Diallo.
Le procès en diffamation intenté par Chiaka Berthé et Sékou Diallo de la Somilo contre le Directeur général d’Africable, Ismaïla Sidibé, la journaliste Djénébou Mariko et Mme Khadidiatou N’Diaye, Ingénieur géologue a été renvoyé au 2 octobre prochain par la deuxième chambre correctionnelle de la Cour d’appel de Bamako. C’était le 4 septembre dernier. Aussi, la Cour d’appel a exigé la présence à la barre des parties civiles, en l’occurrence Chiaka Berthé et Sékou Diallo, pour faire face à celle qui les charge. Il revient maintenant au Parquet général de réunir les conditions pouvant permettre la comparution de ces deux hauts cadres de cette filiale de Barrick.
L’un des avocats de la Somilo, Me Alifa Habib Koné, n’y voit pas d’inconvénient. «On est en train d’organiser une tempête dans un verre d’eau. On donne l’impression que les parties civiles ont fui mais c’est la loi qui prévoit que les parties civiles n’ont pas l’obligation de comparaître personnellement et leurs avocats peuvent valablement les représenter. Nous allons apprécier et nos clients ne sont nullement obligés de comparaître… et le tribunal va juste en tirer les conséquences… », a confié Me Koné aux journalistes à la fin de l’audience.
Cette «comparution personnelle des parties civiles pour plus de clarté dans le débat» est une de leur demande à laquelle la Cour a accédé, à en croire Me Ladji Traoré, l’un des avocats de la défense. Qui révèle qu’il y’a une seconde demande : «Nous allons nous battre pour l’installation d’un matériel sonore pour que tout le monde entende ce qui a été dit et ce que l’on veut cacher », a-t-il laissé entendre.
Mme Khadidiatou N’Diaye a déclaré sur le plateau de l’émission «Femmes capables» d’Africable Tv avoir été victime de harcèlement sexuel suivi de licenciement abusif à la Somilo. Deux cadres de ladite société ont porté plainte devant le Tribunal de Grande instance de la Commune VI pour diffamation. Déboutés en première instance, ils ont alors interjeté appel. La Cour d’appel vient ainsi de procéder au deuxième renvoi de cette affaire qui n’a pas encore livré tous ces différents secrets.
L’audience du 4 septembre 2023 a enregistré par la présence de Mme Bouaré Bintou Founé Samaké, Présidente du Wildaf-Mali, l’organisation qui apporte une assistance à Mme Khadidiatou N’Diaye dans le cadre de son programme d’assistance et d’appui juridique et judiciaire aux femmes vulnérables et aux enfants victimes de violations de leurs droits.
Chiaka Doumbia
Ces responsables des sociétés minières au Mali peuvent faire que çà. Ils se croient comme des Dieux sur terre. C’est dans cette mine qu’il y avait un certain Konta qui a semé la terreur au sein de la mine ,tout simplement qu’il était le directeur de la mine . Tous des tarés ces pauvres soit disant patrons qui ne font pas du tout la fierté du Mali. La pauvre risquerait de ne pas gagner son procès car avec des avocats véreux et malhonnêtes qui vont toujours se faire soudoyer comme l’os jeté au chien. Pas de justice pour les pauvres. Mais tout se passe ici bas.
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