Comme s’il s’agissait de répondre à l’une des préoccupations expriméespar le parquet général près la cour d’Appel de Bamako, Daniel Téssougué, une table ronde organisée par la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) en partenariat avec la fondation Friedrich Ebert, sous la présidence du ministre de la Justice, Garde des Sceaux et des Droits de l’Homme, Mme Aminata Mallé. La dite rencontre avait pour thème: la réforme du secteur de la justice malienne avec les défis et perspectives, a eu lieu à Bamako.
En effet, cette énième rencontre serait-elle la meilleure démarche afin de promouvoir un renouveau de la justice malienne ? L’un des trois maillons incontournable pour le développement d’une nation à tout point de vue, le secteur de la justice en rapport avec les besoins de l’heure doit s’améliorer voire se racheter en terme de crédibilité aux yeux du citoyen lambda. La solution semble être trouvée à travers l’initiative de cette table ronde à l’intention des différents acteurs intervenant dans le domaine de la justice par la commission nationale des droits de l’homme (CNDH).
La présidente de la commission dans sa note dira que l’objectif de la table ronde est de réfléchir sur le fonctionnement de la justice, les défis auxquels la justice est confrontée afin de faire une contribution dans le sens de la réforme de la justice entamée par les autorités. ‘’Nous savons aussi que la réforme de la commission nationale des droits de l’homme fait partie aussi de la réforme de la justice parce que depuis 1989, le Mali est en train de chercher à créer une institution nationale de droit de l’homme crédible avec le statut, mais sans succès’’, a-t-elle souligné. ‘’Donc nous allons pousser ce processus-là’’. Au terme de cette table ronde un rapport de conclusion sera adressé au ministre de la justice. ‘’La justice demeure la responsabilité première de l’Etat même si elle est malheureusement en panne de crédibilité aux yeux du citoyen lambda’’ a-t-elle reconnue. En présidant cette table ronde, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux et des Droits de l’Homme, Mme Aminata Mallé disait que les thématiques inscrites à l’ordre du jour de cette table ronde sont riches et variées. Elles portent notamment sur les meilleures réponses à la demande citoyenne d’équité et les nouveaux enjeux liés au narcotrafic, au terrorisme et au blanchiment des capitaux. Elles concernent également les moyens à mettre en œuvre afin de rendre effectifs le contrôle interne des juridictions et des services, l’application des mesures disciplinaires ainsi que le désengorgement des juridictions et des maisons d’arrêt, a-t-elle précisé.
Dans le cadre des orientations fixées par les plus hautes autorités, en concertation avec les acteurs de la justice, le département est à pied d’œuvre pour reformer profondément le secteur de la justice.
C’est dans cette optique que s’inscrit le lancement du projet d’appui à la justice au Mali (PAJM). Le programme d’urgence pour le renforcement du système judiciaire et la mise en œuvre de l’Accord issu du processus d’Alger est en cour d’adoption par le gouvernement.
Ces projets de réforme viennent s’ajouter à ceux déjà exécutés et qui selon elle, ont permis d’améliorer les conditions de travail des services judiciaires et l’accès à la justice. Il permettra de renforcer les acquis et de poser des jalons supplémentaires afin de rendre la justice malienne encore plus performante et davantage respectueuse des droits de l’homme.
Traoré Mah Bellem
Honte à vous . Servir les riches , démunir les pauvres , racketter en se servant de la loi telle est votre devise.
LE CITOYEN MALIEN N’A PAS DROIT À LA JUSTICE , PARCE QUE VOUS ETES CORROMPUS .
👿
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