La grève des magistrats : Où en est-on la justice malienne ?

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L’État reste toujours calme devant cette grève illimitée des magistrats .Après plusieurs semaines de grèves, ces postes  du corps judiciaire  sont toujours vides et le  gouvernement reste flou en cette situation tumultueuse.

Le renforcement du dispositif de sécuritaire au niveau des juridictions ainsi que la relecture de la grille judiciaire sont leurs mots conformément à une série d’accord impétré avec l’autorité compétente depuis d’une demie année sont entre autres les motifs de grève de ces syndicaux du  corps de la magistrature.

Jusqu’ici n’ayant pas reçu gain de cause à leurs revendications, les magistrats continuent à persister  leur mot d’ordre de grève jusqu’à la satisfaction de leur desiderata, une réaction qui se plane et joue sur la régulation de la vie institutionnelle de notre chère contrée. Devant ce débrayage des tribunaux dont on ne peut mesurer l’impact, le peuple est patient malgré  que certains dossiers soient sur table pour les traités. Une  situation qui peut sans doute jouer sur les personnalités publiques même privées d’un pays qui cherche à s’en sortir dans l’ornière politique voire économique.

Ecoutons le jeune homme Bakary très angoissé par ce fait : « je devrais être intéressé à un concours  dont l’entrée était conditionnée par certains dossiers de la magistrature, mais avec  ces grèves intempestives je ne peux plus le faire. On se demande si ces choses y vont loin encore », de fait que le fonctionnement de certaine institution est relatif à celle de juridiction. A-t-il ajouté.

De ce fait, on sent dans tous les tribunaux de Bamako et même d’ailleurs de ceux, en dehors de la capitale une morosité ambiante des personnels de ladite structure. Nous pouvons signaler, dès lors qu’aucun acte ne sort du tribunal à savoir :(la nationalité, le casier judiciaire ou encore  moins de jugement ou des mandats dépôts.)

Nous, les peuples en général et surtout les jeunes en particuliers qui sont dans l’impulsion à la recherche d’emploi sont les plus touchés ; à cet état de fait, le gouvernement doit trouver une solution idoine à leur cause. Les membres du  SAM (syndicat autonome de la magistrature) et SYLMA (syndicat libre de la magistrature) décident encore de plus de maintenir la grève jusqu’à la satisfaction de leurs doléances.

Abdoulaye Konaté, Stagiaire

 

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