C’est de la lapalissade que d’écrire que ces trois dernières années, la justice malienne connait un net regain de renouveau dans son fonctionnement, avec une indépendance lisible, visible et des conditions de travail tangibles. Le maitre d’œuvre n’est autre que le détenteur actuel du portefeuille, en la personne de Mamadou Kassogué (nom figurant sur le décret de nomination) ou encore Mahamadou/Mamoudou Kassogué. En moins de temps qu’il n’en faut, l’homme a réalisé moult actions et introduit des reformes visant à établir les fondations d’un vrai État de droit en s’appuyant sur une bonne administration et une juste répartition de la justice au Mali. Aujourd’hui, les Maliens sont fiers de leur justice, à commencer par le premier Magistrat du pays, colonel Assimi Goïta ainsi que le Premier ministre, Chef du gouvernement, Dr Choguel Kokalla Maïga.
Le Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, garde des Sceaux, Mamadou Kassogué, est le véritable maçon de la Transition en cours. C’est lui qui est le socle du « Mali Kura » réclamé par les Maliens et qui sera le produit d’une application rigoureuse de la loi et du respect des droits de l’homme. Rien de plus ! Kassogué croit en les projets qu’il a initiés et les choix faits.
Du 11 juin 2021, date de sa nomination dans le Gouvernement de Choguel I de la rectification de la Transition, à nos jours, soit environ 30 mois, le ministre Kassogué a conduit des réformes, réalisé des actions, posé des actes et pris des décisions courageuses (qui ne découlent en réalité que de l’application de la loi) qui ont révolutionné la JUSTICE au Mali. Tout au long des pages de ce dossier spécial, vous découvrirez des pans du travail abattu par le garde des sceaux pour rendre la justice malienne crédible.
Des réformes tous azimuts pour combattre la corruption…
Au nombre des réalisations majeures du ministre Kassogué figure ce vaste chantier de réformes mis en route et qui a abouti à l’avènement de plusieurs structures qui tirent la justice vers le haut. A ce niveau, on mettra l’accent sur la création du Pôle national économique et financier par la loi n°2021-051 du 29 septembre ; la création de l’Agence nationale de recouvrement et de gestion des avoirs saisis ou confisqués (ordonnance n°2022-019/PT-RM du 20 septembre 2022), la création du Pôle national de lutte contre la cybercriminalité, la création du Pôle judiciaire spécialisé en matière de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée; la création de la direction nationale des droits de l’Homme ; la création de l’Ecole nationale de l’Administration pénitentiaire.
Toutes ces créations ont pour but de lutter efficacement contre la corruption et la délinquance économique et financière, et contre toutes formes d’impunité. Aussi, de récupérer les biens criminels, renforcer le cadre légal de la protection des droits de l’Homme, combler les lacunes en relation avec la poursuite des déviations de cybercriminalité, renforcer l’accès à la justice et l’assistance juridique, etc.
Comme retombées, ces décisions ont permis de réduire considérablement les tentations. Parce que, désormais, ceux qui pratiquent les actes répréhensibles (corruption, détournements, concussion, népotisme, enrichissement illégal, cybercriminalité) réfléchiront avant de commettre un acte contraire à la loi.
Aujourd’hui, des dossiers comme l’avion présidentiel et les équipements militaires, Securiport, les engrais, EDM-SA, Covid-19, Transrail, Zone aéroportuaire, cybercriminalité et atteinte au crédit de l’Etat, et bien d’autres, sont entre les mains des juges avec des acteurs clés en détention. N’oublions pas les mandats d’arrêt internationaux contre des personnalités influentes du pays contraintes à l’exil mais qui viendront répondre tôt ou tard devant la justice.
Personnel qualifié et logistique au service de la performance
Toutes ces nouveautés ont été rendues possibles grâce à la disponibilité de ressources humaines et matérielles considérables pour le ministère en charge de la Justice.
La mise en œuvre de la loi d’orientation et de programmation de la justice a ainsi augmenté le budget alloué à la Justice, qui est passé de 0,92% en 2018 à 1,82% en 2023. Cela a favorisé, entre autres, le recrutement de 200 auditeurs de justice en deux ans, 125 surveillants de prison, 120 greffiers en chef; en parallèle à l’amélioration des conditions de vie et de travail du personnel, l’équipement, la construction ou la rénovation de palais de justice et de maisons d’arrêt, la mobilité du personnel, etc.
Au cours de cette année 2024, on perçoit déjà la consolidation des acquis et la poursuite des réformes majeures pour le plus grand plaisir des justiciables maliens. Ces réformes sont une étape importante dans le renouveau de la justice au Mali. Elles contribuent à lutter contre la corruption et l’impunité, à renforcer l’accès à la justice et à protéger les droits de l’Homme.
Avec le ministre Kassogué, c’est l’affirmation de l’État de droit au Mali.
Sékou TAMBOURA