Justice : Les femmes des bérets verts marchent ce vendredi

10
Affaire Bérets Rouges : Le collectif des épouses des militaires et paramilitaires détenus exige le jugement ou la libération de leurs époux
Le collectif des épouses des militaires et paramilitaires détenus

La marche des épouses des militaires et paramilitaires poursuivis dans l’affaire bérets rouges initialement prévue pour le 8 décembre sur la Primature, devrait avoir lieu ce vendredi 15 décembre 2017. Ses leaders semblent décider à tenir la manifestation projetée suite au rejet de la demande de mise en liberté du capitaine Amadou Haya Sanogo et ses codétenus par la Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Bamako.

Le report avait été décidé lors d’une assemblée générale tenue le 30 novembre 2017. “Ce report d’une semaine demandé par les gens de bonne volonté se situe dans le cadre de donner une dernière chance à la négociation auprès des autorités du pays”, a-t-on appris.

La nouvelle date de la marche est prévue pour le vendredi 15 décembre 2017, et le monument de la Liberté est retenu pour être le lieu de rassemblement à partir 8 h.  Cette marche citoyenne contre “l’injustice”, sur la Primature a été initiée suite au refus de la demande de mise en liberté de général Amadou Haya Sanogo et ses codétenus, par la Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Bamako.

Les épouses de 18 militaires et paramilitaires détenus jugent la décision de la Chambre d’accusation décevante. Selon elles, le code de procédure pénale malien est clair en la matière qui stipule qu’en matière criminelle, le délai de détention provisoire ne peut excéder 3 ans. Pourtant, leurs maris sont détenus depuis 4 ans.

Les femmes de bérets verts pas isolées

Selon nos informations, les avocats des militaires poursuivis dans l’affaire des bérets rouges ont à nouveau introduit une nouvelle requête de mise en liberté.

Aussi, l’Association malienne de défense des droits de l’Homme réclame elle aussi la reprise du procès d’Amadou Sanogo, chef de l’ex-junte (2012-2013), accusé d’avoir ordonné l’assassinat de 21 soldats en 2012.

“Nous demandons la reprise rapide du procès du général Amadou Sanogo et l’ouverture d’enquêtes après le rapt et l’assassinat d’élus et de fonctionnaires dans le Centre du Mali”, a déclaré à l’AFP Me Moctar Mariko, président de l’Association malienne de défense des droits de l’Homme (AMDH).

Il s’exprimait ainsi, il y a une dizaine de jours, en marge de la présentation d’un rapport copublié avec la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH) sur le fonctionnement de la justice malienne.

M.D.

Commentaires via Facebook :

10 COMMENTAIRES

  1. Des sal Pd prostitués comme Yugubané et TESSIRAN KOUMAGNÈ n’ont visiblement aucun respect envers les femmes . Ces 2 Pd prostitués semblent oublier qu’ils sortent du corps d’une femme !
    Espèce de pd puyant de Kk en permanence !!!!!!!!

  2. J’ai tout mes supports à leur épouses Mon déclaration est clair de libéré Mr sanogo et ses compagnons la justice maliens a perdu son légitimité à cette procédure vive l’armée maliens

    • 😀😀😀😀 Il ne faut pas suivre les femmes car elles ne comprennent rien. Leurs maris sont contents d’être en prison et elles elles sont là à faire le «MOLOBALIYA». 😛😛Sanogo et ses acolytes ont tous été arrêtés comme des poulets parce que depuis 3 mois ils étaient cachés sous le lit. Certains ont même appelé pour dire où ils sont pour que l’on vienne les arrêter. Beaucoup de ces «mousso molibali» ne savaient même pas où étaient leurs maris avant qu’on ne les arrête. Aujourd’hui elles font le tapage alors si tu dis tout de suite à leurs maris de partir à la maison qu’ils sont libres, beaucoup vont chier dans le pantalon car ils ont peur pour leur vie. 😀😀😀😀😀😀😀😀

  3. Nous les pro Sanogo pensent qu’IBK a trahi Sanogo. Mais le général sera un jour libre et devenir Président. Avec Sinko, on est déjà en confiance. La justice doit être égale pour tous. Si la date limite est dépassée, il faut les libérer ou les juger. Pourquoi le gouvernement a donc peur de la vérité ?
    Chères femmes militaires nous vous soutenons contre l’injustice et on est avec vous.

  4. Si les épouses des assassins marchent, que feront alors les femmes des victimes? Elles doivent marcher, courir, ou voler? Même l’AMDH n’est pas favorable à la libération de ces criminels, mais plutôt, à l’accélération de la procédure pour la tenue de leur procès. Les parents des victimes et les Maliens, sont bien plus pressés, que mesdames de la sinistre junte de Kati. Ce n’est pas demain, que les Sanogo humeront l’air de la liberté. Leurs victimes elles, ne respireront plus, tandis qu’eux, bien que se trouvant en détention, doivent s’estimer heureux d’être encore en vie, les salopards d’assassins. Leurs épouses n’ont qu’à se calmer, leurs époux ont déjà trouvés refuse auprès de Dieu, en ses représentants présumés, que sont le Chérif de Nioro et celui d’Ançar Dine. Pour Sanogo, qui n’a plus foi en Dieu, deux Chérif valent bien un Dieu. Alors, l’autre qu’il ne voit pas, il n’y croit plus, après l’avoir imploré pendant déjà plus de trois ans sans succès. Autant se retourner vers ceux qu’il peut voir et toucher, car l’adage bambara dit que, “le malade n’a pas confiance en Dieu”.

    • Moi je pense qu’elles ont raison dans une republique il faut des lois, si les berets verts ont tue qu’ils soient juges et condamnes par la justice Malienne, un point un trait. Mais les garder en prison sans jugement n’est pas une demonstration que la justice malienne marche et va bien sinon le contraire qu’elle est controlee par les politiciens et/ou le gouvernement. Jugez-les et condamnez-les pour crimes contre l’ humanite et sinon renvoyez les a la CPI, Fatou va s’en occuper.

Comments are closed.