La salle de conférence du Conseil national du patronat du Mali (CNPM) a abrité, ce jeudi, l’atelier de validation de l’évaluation du Programme d’urgence pour le Renforcement du système judiciaire et de mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la Réconciliation au Mali. La cérémonie d’ouverture de l’atelier était présidée par Sombé Théra, Secrétaire général du ministère de la Justice.
-Maliweb.net- L’objectif global du programme, a rappelé Somé Théra, est d’ «améliorer la qualité et la crédibilité du système judiciaire». Il tend, indique le Secrétaire général, à créer les conditions de l’émergence d’une justice crédible, performante et responsable au service de la paix sociale et du développement socio-économique. La justice, a indiqué Théra, est un enjeu stratégique dans la résolution des crises et un enjeu de dialogue social. «La justice est aussi la première infrastructure de la gouvernance car elle permet de lutter contre la corruption et contre l’impunité», a affirmé le secrétaire général en rapportant les propos du Chef de l’Etat.
Selon le consultant, l’examen des résultats montre que le projet a «généralement» atteint ses objectifs, en dépit de l’insécurité qui a limité l’intervention du projet dans le Nord et sur d’autres sites au Mali. Ainsi, le consultant estime que le projet a permis à une partie de la chaîne pénale de recommencer à fonctionner. Il a aussi permis, révèle le rapport, de donner des infrastructures, des équipements et de la formation à l’organisation judiciaire et au système pénitencier.
Malgré les résultats, le Programme d’Urgence a été confronté à des difficultés et obstacles. Le problème a été la formulation du programme. «Trois ans, c’est trop long pour un programme d’Urgence», assure le consultant. Car, les normes internationales ne permettent pas qu’un programme d’Urgence dépasse 18 mois. Le projet a aussi souffert de l’accumulation des retards du fait de la mise en cause permanente de son contenu. Pour l’atteinte des 85% d’objectifs restants, le rapport recommande la reprise, avec les partenaires techniques, de la stratégie définie à travers le processus participatif.
Mamadou TOGOLA/Maliweb.net
«La justice est aussi la première infrastructure de la gouvernance car elle permet de lutter contre la corruption et contre l’impunité»
AH BON…! CURIEUX, IL SEMBLE QUE CE PRINCIPE DE BASE EST CONNU AU MALI…!!
ET Á QUAND ALORS SON APPLICATION..??? IL Y A MANQUE DE COEUR, DE PATRIOTISME…???
“Ainsi, le consultant estime que le projet a permis à une partie de la chaîne pénale de recommencer à fonctionner”.
Le train passe n’est pas une information en soi…mais plutôt le train passe à telle heure, telle date, pour telle destination avec tels passagers à bord.
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