Organisée par Avocat Sans Frontière-Mali (ASF-Mali) à l’Institut National de Formation Judiciaire (INFJ), cette deuxième session de formation des magistrats et des avocats sur la protection de l’espace civique et la promotion des droits de l’Homme s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet intitulé « Renforcer l’espace civique et promouvoir les droits humains au Mali : vers une société démocratique et inclusive ((ECDH) » . Une initiative soutenue par le consortium Institut Panos Afrique de l’Ouest (IPAO), Avocats Sans Frontière-Mali (ASF-Mali) et Article 19 Afrique de l’Ouest. Prévu pour une durée de 3 ans, l’initiatice vise à renforcer l’État de droit et les libertés fondamentales au Mali, en adoptant une approche globale qui favorise l’espace civique, la liberté d’expression et l’accès à une justice équitable.
Selon le président des avocats sans frontière Mali, Me Seydou DOUMBIA, la session de formation vise à renforcer les connaissances des magistrats et des avocats afin qu’ils puissent s’engager à favoriser l’accès des professionnels des médias et des activistes a une justice équitable. En bref, ils sont au total de 20 magistrats issus du district de Bamako et les régions Ségou, Mopti, Gao et Tombouctou et 10 avocats à bénéficier de cette formation. A travers ce projet, ASF-Mali exécute une série d’activités de formation et de sensibilisation au profit d’environ 710 acteurs de la justice et des médias. Ce, afin de contribuer à un environnement favorable à la protection des droits civiques et politiques au Mali. Le Directeur l’Institut National de Formation Judiciaire (INFJ), Dr Toumbaye Koné , qui a présidé cette session, estime qu’il n’y a pas de justice sans avocat et magistrats.
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net