L’échec des négociations entre le syndicat autonome de la magistrature (SAM) et le gouvernement avait déjà empesté l’atmosphère entre les magistrats et leur département de tutelle. Et voilà que le ministre de la justice, à travers une lettre adressée au syndicat, annonce « des retenues sur salaire au titre de la grève ». Réplique des magistrats : « aucun centime ne sera prélevé sur le salaire d’un quelconque agent…» Cet échange corsé entre le ministre et les magistrats intervient dans un contexte marqué par une grève de la magistrature.
«Aucun centime ne sera prélevé sur le salaire d’un quelconque agent (magistrat, greffier ou secrétaire de greffe et parquet) pour cause de cette grève imposée au corps judiciaire. Au cas où ce gouvernement qui ne respecté ni loi, ni décision de justice s’aventurait dans sa sale entreprise, le SAM trouvera tous les moyens de lui faire mal », rassure le président du Comité directeur du SAM, Cheick Mohamed chérif Koné. Comme quoi le syndicat ne se laissera pas faire.
Tout est parti de la lettre n°000320/MTFP-SG du 26 juillet 2016 du ministère de la justice et des droits de l’homme, garde des sceaux. Dans sa lettre, Me Mamadou Ismaël Konaté, s’explique : « suite à la non-conciliation constatée le 26 juillet 2016 entre votre organisation syndicale et le gouvernement, je voudrais vous rappeler que pendant toute la durée de la grève le service minimum doit être assuré et que les salaires et accessoires seront suspendus. A cet égard, les mesures seront prises pour maintenir la continuité des services essentiels à l’administration et à la distribution de la justice, sans compter l’observation stricte des dispositions de la loi, notamment en ce qui concerne les retenues sur salaire au titre de la grève… »
De son côté, le syndicat des magistrats, qui clame la mauvaise foi du Gouvernement, rétorque : « le SAM constate avec regret, des tentatives déguisées de sabotage de son mouvement syndical sous le couvert de la notion de service minimum. Cette attitude, qui est contraire à l’engagement du Gouvernement dans son communiqué en date du 26 juillet, n’est pas de nature apaiser le climat social et à faciliter le dialogue national prôné par votre département.
Par conséquent, le SAM souhaite plutôt que ses revendications légitimes visant l’amélioration des conditions de vie et travail des magistrats soient examinées avec discernement au lieu de cette tentative de distraction mise en œuvre à son égard. Par ailleurs, contrairement à votre lettre en date du juillet 2016 qui vient de lui parvenir, aucune disposition légale ne prévoit la suspension des salaires et accessoires pendant la période de grève.
En tout état de cause, le SAM saura, avec l’ensemble des magistrats, tirer les conséquences de ces agissements face à une situation qui nous est imposée par le Gouvernement… »
C’est dire que les parties entrent dans un bras de fer qui pourrait annihiler les efforts jusque-là consentis par la commission de conciliation.
I B D
Le droit de grève sert à qui et à quoi monsieur Africain?
Le constat est que nos pays ont continué avec le système d’exploitation colonial en remplaçant le colon blanc par des intellectuels noirs qui continuent à drainer nos richesses vers la métropole.
il faut aller vers une juste répartition des richesses du pays.
Cette rédaction donne l’impression que la magistrature est un corps armé ou du moins une unité militaire qui entre en guerre (fusillade) ave le Gouvernement. Qu’est ce qu’un corps de métier d’une administration peut bien avoir sans les moyens et la volonté de l’Etat ? Finalement, un pouvoir (Le JUDICIAIRE ) ne respecte même pas l’Etat. En tout cas, les autres formations syndicales sont à la veilleuse. Ayons du respect pour ce Mali qui nous a tout donné et qui fait de nous ce que nous sommes. C’est l’Etat qui donne le titre de magistrat à quelqu’un, je pense.
cella ne va pas dire qu’on reste l’esclave de l’État , la gréve set droit encadre ^par un décret. ON GREVÉ SI ON DES PROBLÈME ON GRÉVE PAS PARCE QUE x A GRÉVE. AFRICAIN
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