Le contentieux entre les Etablissements Zoumana Traoré alias Sanké et les investisseurs miniers étrangers a connu un happy-end. Rien n’a filtré pour l’heure sur les contours réels de la transaction entre les parties, mais conformément au verdict du Tribunal de la C II, les Ets Zoumana Traoré, alias Sanké, sortent très satisfaits d’un arbitrage qui lui affecte l’exclusivité de la fourniture en carburant pour les travaux d’exploration et d’exploitation de la mine d’or naguère litigieuse. Située à Fakola, à 45 km de Kéniéba, le gisement a été l’objet d’une cession entre Sanké et la société européenne Papillon, avant la survenue d’un malentendu sur les termes du deal. Après un verdict favorable au pétrolier malien en première instance, le bras de fer au niveau supérieur n’a plus eu lieu faute de combattants. Il a été évité de justesse grâce à un arrangement à l’amiable avec les repreneurs de la mine. Entré comme actif dans le patrimoine de Bt Gold, la société canadienne qui a racheté Papillon, Fakola appartient à la race des plus grands gisements miniers grâce à la teneur de la découverte d’une nouvelle mine. On parle 320 000 onces par an sur quatorze années d’exploitation prévisionnelle.
Abdrahmane KÉÏTA
