Pour manifester sa désapprobation de la décision de la Cour suprême annulant plus de 9000 voix de la liste de l’alliance Cnid, dirigée par Issa Bocar Ballo dans la Commune de Kalabancoro, un collectif de cinq partis politiques et association soutenant le maire Ballo a décidé de s’exprimer mardi, en battant le pavé. Très vite, les marcheurs ont été dispersés par les forces de sécurité.
L’URD, le REDD, le Cnid, le MPR et l’association indépendante Yereko-Kanou constituent une alliance qui soutient le maire de la Commune de Kalabancoro, Issa Bocar Ballo, après l’annulation par la Cour suprême le 16 mars 2017 de plus de 9000 voix de la liste de l’alliance de Cnid. Cette annulation a concerné huit bureaux de vote à Gouana et quatre à Sabalibougou au scrutin du 20 novembre dans la Commune rurale de Kalabancoro.
Se dressant contre cette décision de la Cour, le collectif de soutien à M. Ballo a tenté de battre les pavés même si la marche a été dispersée dès le départ par les forces de sécurité. Très en colère, les organisateurs demandent aux autorités le respect des règles démocratiques parce que, disent-ils, ignorant les raisons de l’annulation de leur marche.
A propos de la décision de la Cour suprême, Lassina Dramane Traoré, 3e adjoint au maire de la Commune de Kalabancoro, a soutenu que les procès-verbaux de la Céni et de l’administration ne mentionnent aucune irrégularité dans les bureaux incriminés. Il a affirmé que le seul but de la Cour est de faire contrôler la mairie de la Commune de Kalabancoura par des personnes qui n’ont pas pu passer par la voie des urnes.
“Nous invitons le président de la République à s’impliquer personnellement dans le règlement de ce contentieux pour que la population de la Commune de Kalabancoro soit mise dans ses droits”, a ajouté un manifestant, visiblement remonté contre les autorités judiciaires.
Si la Cour suprême venait à maintenir sa décision du 16 mars, le maire actuel, Issa Bocar Ballo du parti Cnid devrait céder son fauteuil au candidat du RPM. Le collectif se dit engagé à poursuivre ses actions jusqu’au maintien définitif du maire Issa Ballo en poste.
Oumar B. Sidibé
Le journaliste a ecrit ce qu’il a vu ou qui lui a ete rapporte. Nous sommes en democratie, celles et ceux qui estiment que BALLO a ete victime, doivent se manifester librement. En les empechant, le pouvoir prend fait et cause pour le candidat declare MAIRE, qui n’est autre que celui du RPM. Alors la, il y a matiere a reflexion. BALLO aussi argumente et dit etre le vainqueur. On ne doit pas l’empecher de le faire.
Quand est-ce qu’on va nous foutre la paix avec ce vaurien de “Ballo”.de quel collectif s agit-il?des individus sans scrupules ni vergognes qui pillent les ressources de l état, ensuite qui crient sur tous les toits pour défier nos juridictions les plus compétentes ?franchement ou va-t-on dans ce Mali ?et après tous ses forfaits sur le dos de ses pauvres populations,on se dirige vers ses pseudos leaders religieux ou autres anciens “machins machins”.c est devenu la tendance du moment,et les lois sont complètement ignorées.
De grâce n’écrivez pas du n’importe quoi Monsieur le “Journaliste” et arrêtez de jouer avec des chiffres dont vous n’avez aucune idée.Soyez sérieux dans vos comptes même si Ballo vous paye(9000 voix). Et puis une cinquantaine de pseudo marcheurs au solde du Maire Ballo sur une population dont le nombre de conseillers communaux est 37.
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