Du 26 au 27 juillet se sont tenus les Etats généraux du Barreau du Mali sous la présidence du Premier ministre. Objectif : diagnostiquer sans complaisance les maux qui gangrènent la profession d’avocat.
Pour trouver des solutions aux multiples problèmes que connaît la profession au Mali, l’Ordre des avocats a organisé 26 au 27 juillet la 1re édition des Etats généraux du barreau du Mali. Les Etats généraux du Barreau du Mali sont une démonstration de la prise de conscience de la part des avocats, qui durant ces deux jours ont fait le diagnostic des maux qui entravent la bonne marche de la profession.
Dans son discours d’ouverture, le bâtonnier de l’Ordres des avocats du Mali, Me Ousmane B. Traoré, a indiqué que pour aller de l’avant, il faut que le passé soit connu, que les conditions d’exercice, dans le cadre d’une déontologie exemplaire soient correctement pratiquées dans la liberté et l’indépendance.
“Nous ne devons pas perdre de vue que la profession d’avocat est réglementée, organisée en ordre et soumise à des règles professionnelles et déontologiques strictes. Il s’agira pour nous de nous réapproprier notre déontologie dont tout manquement constitue à n’en point douter est une faute”, a rappelé le bâtonnier.
Me Ousmane B. Traoré n’a pas manqué de rappeler le rôle de l’avocat dans un Etat de droit. Le Premier ministre a salué la tenue de ces Etats généraux par le Barreau du Mali et les thématiques abordées. Il a mis un accent particulier sur la nécessité d’une bonne distribution de la justice au Mali.
Ousmane Mahamane