Incarcéré en prison depuis le 23 novembre 2022 dans l’affaire de Covidgate, l’ancien président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali (CCIM), Youssouf Bathily, devra débourser 150 millions de FCFA de caution pour sa mise en liberté. C’est ce qui ressort de l’arrêt de la Chambre d’accusation de la Cour d’Appel de Bamako. Selon nos informations, le Procureur général a fait le pourvoi devant la Cour Suprême. En d’autres termes, Youssouf Bathily et autres à savoir Mamadou Sylla, Cheick Oumar Camara, Alpha K. Guindo et Lamine Sacko vont rester en prison en attendant.
Le dossier Covidgate de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali (CCIM) portant sur des supposés “détournements de plusieurs milliards de FCFA” vient de connaitre un nouveau rebondissement. La Chambre d’accusation de la Cour d’Appel de Bamako vient d’accorder la mise en liberté provisoire au désormais ex-président de la CCIM, Youssouf Bathily, écroué à la Maison centrale d’arrêt de Bamako depuis le 23 novembre 2022, cela après le refus de trois demandes au niveau du tribunal de la Commune III, chargé du dossier.
Après avoir passé une journée en garde à vue à la Brigade du Pôle Economique et Financier de Bamako, il a été placé sous mandat de dépôt avec deux autres personnes. Il s’agit du Secrétaire général de la CCIM, Cheick Oumar Camara, et de l’Agent Comptable, Lamine Sacko.
Quelques mois après, l’un des vice-présidents, Mamadou Sylla, et le Chef Approvisionnement, Alpha K. Guindo, ont rejoint le trio en taule.
Pour sa mise en liberté, Youssouf Bathily doit débourser 150 millions de FCFA comme caution. Et 30 millions FCFA pour Lamine Sacko (Agent Comptable) tandis que Mamadou Sylla (Vice-président) et Alpha K. Guindo doivent payer chacun 20 millions de FCFA.
Selon des sources proches du dossier, le ministère public a catégoriquement refusé cette demande de mise en liberté devant la Cour Suprême. En terme clair, le Procureur général de la Cour d’Appel de Bamako, Ladji Sarra a fait un pourvoi.
Youssouf Bathily et ses collaborateurs sont soupçonnés dans une affaire d’atteinte aux biens publics en lien avec la gestion d’un fonds de plus de 10 milliards de FCFA, lié à la maladie à coronavirus Covid 19.
Notons que la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali (CCIM) a désormais un nouveau président en la personne de l’opérateur économique Mandjou Simpara, précédemment 1er vice-président du bureau sortant. Il a été porté à la tête de l’institution à l’issue de la session extraordinaire de l’Assemblée consulaire pour le remembrement du bureau de la CCIM dans le cadre de l’exécution de la mandature 2021-2025. C’était le 20 mai dernier, à la CICM. Pour ce faire, il a récolté de 214 voix sur 221 votants inscrits. Ainsi, le poste de 1er vice-président revient à Baseydou Sylla. Et le poste de 2è vice-président est revenu à Mamadou Tiéni Konaté, ancien président du Comité Transitoire de la CCIM.
El Hadj A.B. HAIDARA
Il faut saisir leurs biens tout de suite: villas, maisons, voitures, commerces, batiments, comptes bancaires, etc.. et développer une strategie de remboursement de l’argent vole, c’est tout. Moi je ne sais meme pas comment des commerçants peuvent être meles a des problèmes de sante publique telle la pandemie de COVID19, seul le gouvernement de Boua le ventru IBK ET KK peuvent imaginer une telle strategie, pour voler et surfacturer!!!
La corruption de cet Etat est systémique
On peut se moquer des autres mais il n’y a qu’à regarder les classements du Mali pour moins se moquer de ses voisins
La corruption n’avance pas le pays .
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