Droit International Pénal : 100 acteurs du secteur judiciaire à l’école de la Fondation Nauman

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Cette formation qui regroupe les pays de l’Afrique de l’Ouest, du centre, de la France, du Canada et la Suisse a été organisée par la Fondation Friedrich Naumann pour la liberté, en partenariat avec la Minusma et l’Institut International des droits de l’homme, en collaboration avec la COMADE et l’Institut National de Formation judiciaire. C’était sous la présidence du ministre de la Justice, Mamadou Diarra, représentant le Premier Ministre, à l’Ecole Maintien de la Paix Alioune Blondin Bey, le 23 février 2015. Etaient présents également, monsieur Guillaume Nguefa, Directeur de la Division des droits de l’homme de la MINUSMA, la Directrice Régionale de la Fondation Naumann, l’Ambassadeur d’Allemagne etc.

Le directeur de la division Droit de l’homme de la MINUSMA, Arnauld Akodjenou, représentant spécial adjoint du secrétaire général des Nations-Unies a indiqué que cette formation est la 2ème  après celle de 2014.Selon lui, la MINUSMA s’emploie à lutter contre l’impunité. A travers sa Division des Droits de l’homme, l’organisation veille à la mise en œuvre d’une série d’activités au profit de différents intervenants en justice. C’est dans ce cadre qu’elle a organisé des sessions de formations à l’intention d’avocats, magistrats et agents pénitentiaires et s’est également engagée à apporter son soutien et son expertise dans la mise en place d’institutions telles que la Commission Vérité, Justice, et Réconciliation ou la Commission Nationale des Droits de l’homme, a indiqué le représentant de la MINUSMA. L’ambassadeur d’Allemagne a axé son intervention sur l’accès des citoyens à la justice, la lutte contre l’impunité, la corruption etc. Selon lui, la précarité s’est manifestée dans la bonne gouvernance et la corruption au Mali. Il a souhaité à ce que ces discussions permettent aussi un accord de paix. Pour sa part, la directrice de la Fondation Naumann a félicité tous les acteurs qui ont initié et préparé cette session. Le ministre de la justice, Mamadou Diarra dira que notre pays est la croisée des chemins. Il a indiqué que cette formation doit permettre de prendre en charge toutes les préoccupations de droits de l’homme et a exhorté tous les participants à faire de cet exercice un exercice fécond, un exercice du donner et du recevoir. Enfin, s’en est suivie une projection de film qui s’intitule : « dignité humaine ».

Fakara Faïnké

 

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