L’information est de Fatogoma Théra, le président de la Cour suprême. Il l’a laissé entendre le mardi 14 mars dernier à l’occasion de la cérémonie de départ à la retraite de six membres de la Cour. “Ces genres de cérémonie seront désormais inscrites dans les pratiques à la Cour suprême”, a affirmé le président Fatogoma Théra à cette occasion. Avant d’ajouter, par rapport aux réformes entreprises, que la Cour continuera à œuvrer pour l’amélioration des conditions de travail de son personnel et restera attachée aux objectifs qu’elle s’est assignés, à savoir le renforcement des capacités des membres et la mise en œuvre du centre de documentation.
La cérémonie en question a honoré et magnifié six personnes à savoir 5 magistrats et 1 inspecteur des impôts. Il s’agit des magistrats David Sagara, Madissalia Maïga, Mamadou Lamine Coulibaly, Ibrahim dit Souley Maïga, Christian Idrissa Diassana, et l’inspecteur des impôts Sory Ibrahim Sissao. L’autre prise de parole lors de la cérémonie a été celle du porte-parole des retraités. Celui-ci a remercié le président de la Cour d’avoir organisé cette cérémonie qui, selon lui, est une marque de considération pour le personnel admis à la retraite.
Il y a lieu de rappeler que lors d’un conseil des ministres, le colonel Assimi Goïta, président de la Transition, a fait adopter sur rapport du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, un projet d’ordonnance modifiant la loi n°02-054 du 16 décembre 2022, modifiée, portant statut de la magistrature. Ce projet d’ordonnance a prorogé de 3 ans l’âge de départ à la retraite des magistrats occupant les fonctions de président et de procureur général de la Cour suprême. Edjona Segbedji
