« Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des âges », disait Corneille dans le Cid. A 54 ans, Boya Dembélé, ancien Secrétaire général de la Cour suprême, a été nommé, la semaine dernière, au poste de Procureur général, au sommet de la pyramide des institutions judiciaires du Mali. Cette consécration de l’homme n’est pas tombée du ciel. Elle est le fruit des efforts constants d’une vie consacrée à la recherche permanente du savoir pour mieux servir la nation malienne. Retour sur le parcours exceptionnel de ce magistrat de grade exceptionnel.
Né le 22 juillet 1966 à Bamako, Boya Dembélé était le Secrétaire général de la Cour suprême jusqu’à sa nomination au poste de Procureur général près la Cour suprême, la plus haute institution judiciaire au Mali. Né avec une intelligence hors du commun, il intègre la magistrature à l’âge de 24 ans et après un passage studieux remarquable à l’Ecole nationale d’administration du Mali (ENA).
Pour rappel, l’homme n’a pas connu le cancer actuel des jeunes maliens. Son chômage après l’ENA n’a pas duré plus d’une année. Il est de la promotion 1985-1989 de l’ENA. Il entre à l’Institut national de formation judiciaire (Infj) en 1990 pour en ressortir une année après, en 1991, en embrassant définitivement une très prometteuse carrière de magistrat.
Après vingt ans de bons et loyaux services rendus dans la justice, les autorités maliennes n’ont pas hésité à placer en lui la lourde charge d’occuper le poste de Procureur général près la Cour suprême du Mali. Cette nomination a été arrachée par l’homme du fait de sa soif constant pour la connaissance.
En effet, Boya Dembélé n’a pas trouvé une excuse dans les contraintes inhérentes à sa fonction de jeune magistrat pour dormir sur les lauriers.
Durant sa longue carrière de magistrat, il a toujours eu un temps pour la recherche. L’homme est passé par entre autres : l’Institut Asser à La Haye en 2018; l’Ecole nationale de la magistrature (ENM) de Paris-Section internationale en 2017 ; l’Ecole régionale supérieure de la magistrature (Ersuma) de Porto-Novo en 2003.
Parlant de sa carrière professionnelle, de novembre 2015 à 2018, Boya Dembélé était l’Avocat général à la Cour suprême avant d’accéder en août 2018 au poste de Secrétaire général de la même institution.
Depuis 2015, il est professeur de droit privé à l’Institut des hautes études en management (Ihem) de Bamako.
De novembre 2013 à mai 2015, il était Secrétaire général du ministère de la Justice et des Droits de l’Homme.
De septembre 2012 à novembre 2013, il était Conseiller technique au Cabinet du Premier ministre, notamment la Cellule Gouvernance, Cellule affaires administratives, juridiques et judiciaires ; chargé des affaires juridiques et judiciaires.
C’est dire que le nouveau Procureur général près la Cour suprême connait, comme la paume de sa main, l’administration judiciaire malienne.
Il parle et écrit le français, l’anglais et l’allemand.
En termes de distinction honorifique, il est Chevalier de l’Ordre national du Mali depuis janvier 2015.
ND
Je ne suis pas du domaine mais j’ai vu ce magistrat entrain de se battre dans le cadre du code la famille. Pendant les Dicko chauffaient la peuplade en blanc par le mensonge que son draft prévoyait le mariage entre les gens de même sexe, ce magistrat faisait des efforts immenses pour démonter ce mensonge.
Félicitations Mr DEMBELE.
Pour avoir l’expérience il faut commencer. D’ailleurs, l’expérience est nécessaire si les “expérimentés” font du bon travail. Je ne souhaite pas avoir l’expérience de celui qui n’a jamais rien foutu de bon. Il parle de délinquants financiers. J’ai ri jusqu’aux oreilles. Si “les expérimentés” avaient la volonté et la compétence de traquer les délinquants financiers le Mali se retrouverait dans cette situation.
Peuvent-ils nous coller la paix ?
En me fiant au parcours de Monsieur Boya Dembélé tel que exposé dans cet article, je donne raison à ceux l’accusent de ne pas être le plus méritant pour occuper ce poste. M. Dembélé a un parcours académique très sobre et un parcours professionnel moyen.
Je ne vois rien d’exceptionnel dans son CV qui pourrait lui valoir la tête de la Cour Suprême.
Nous devons à tout prix éviter des scénarios à la Manassa Dagnoko au niveau de la Cour Suprême.
C’est parce qu’il le gendre de Kassim Tapo, sinon beaucoup de gens ont occupé ce même poste avec le même niveau de diplôme.
Viens avec le M5-RFP pour combattre le système!
Mr ke jounaleux vous avez touché combien pour cet article. Les principaux concernés vous disent qu il y a mille fois mieux que votre bota pour ce poste.qu il est nommé juste parcequ il esr le beau fiks de tapo,pour venir stopper la lutte contre le corruption de la “famille “
Mes félicitations .
Pourquoi vous n’avez pas dit ses relations avec Kassoum Tapo. Qui est sa femme ? Vous avez fait exprès pour dire la partie visible. Je ne conteste pas son niveau. J’ai beaucoup de respect pour l’homme et pour sa carrière. Mais l’association des procureurs et poursuivants du Mali ont déclaré qu’il n’avait pas l’expérience pour un tel poste. E que cette association refuserait de travailler avec Tapo.
il est aussi gendre du ministre actuel
Force au Mali et soutiens a IBK
Mes féicitations a lui
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