Le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des sceaux, Mamoudou Kassogué, a eu un destin heureux en voyant nommé chez lui MONSIEUR Moussa Kissima Traoré comme Directeur des Finances et du Matériel. Ce dernier n’a pas mis du temps à prouver ses qualités de bon gestionnaire des fonds publics, comme l’assistance a pu le découvrir le 20 mai 2024 et le 20 mars 2025 à l’occasion des cérémonies de remise au premier responsable du département des Rapports annuels 2024, et 2025 portant sur les activités réalisées par l’ensemble des services du ministère en charge de la Justice. Nous portons à la connaissance de l’opinion publique que la DFM a reverser au trésor le montant d’environ 265 millions de F CFA au terme de l’exercice budgétaire 2023, gage d’une bonne gouvernance publique, à imiter, à copier, à importer, à prendre pour modèle. Moussa avait reçu les félicitations de sa hiérarchie puisque c’était la toute première fois de voir un tel acte de la part d’un DFM.
C’est de la lapalissade que de dire que le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des sceaux, Mamoudou Kassogué, est, sans conteste, le meilleur membre du gouvernement en activité au triple plan des réformes sectorielles, des activités menées, et de la bonne gouvernance. L’homme parle peu, privilégiant l’efficacité dans la discrétion. Son secret ? C’est le choix des ressources humaines. Dans tous les services et structures relevant de son département, il a placé les hommes qu’il faut, répondant aux critères élémentaires mais déterminants de la compétence et de l’amour du travail.
Parmi ces ouvriers en or massif du ministre Kassogué figure Moussa Kissima Traoré que la providence lui a envoyé un mercredi 11 janvier 2023 via le ministre de l’Economie et des Finances (Conseil des ministres) comme Directeur des Finances et du Matériel.
La mayonnaise a vite pris entre les deux hommes, le premier (Kassogué) étant connu pour sa rigueur et son goût du travail bien fait, et le second (Traoré) répondant au profil parfait du vrai Inspecteur des Finances rompu à l’excellence. La somme donne une gouvernance conforme aux normes requises.
Au bout d’un seul exercice (en 2023), le duo a fait ses preuves et fourni des résultats, fort, appréciables. Ces chiffres ont été rendus publics à l’occasion de la cérémonie de remise, au Garde des sceaux, des Rapports annuels 2022 et 2023 portant sur les activités réalisées par l’ensemble des services du département dans les locaux du ministère de la Justice et des Droits de l’homme.
Au cours de cette journée-là, le Directeur des Finances et du Matériel, Moussa Kissima Traoré a présenté le bilan de l’exercice 2023. Ce bilan indiquait que le budget de l’ensemble des structures, tant au niveau central que régional du département de la Justice et des Droits de l’Homme, au titre de l’année 2023, se chiffre à 39.933.642.000 FCFA dans lequel 19.388.635.000 FCFA sont gérés par la Direction des Finances et du Matériel.
Ensuite, le taux d’exécution du budget de la portion centrale de l’année 2023, en termes d’engagement (Crédits engagés/crédits notifiés x 100) était de 91,45% et 93,19% en termes de liquidation (Mandats de paiement effectués/crédits engagés x 100). D’où la prise en charge des salaires, principalement.
Aussi, il y avait la réalisation des activités suivantes :
Pour le programme 1.009 : Administration générale, coordination et contrôle : l’acquisition des fournitures et mobiliers de bureau, des matériels et consommables informatiques pour le fonctionnement des structures du programme ; l’achat du carburant pour les structures du programme pour les réalisations des missions obligatoires.
Sur la situation de passation des marchés, sur un total de 190 marchés programmés, la DFM a pu exécuter 144 pour un taux de 75,78%.
La non-exécution de l’ensemble des marchés programmés était consécutive à la non ouverture de l’intégralité des crédits budgétaires inscrits au titre de l’année 2023.
Aussi, la DFM a affecté 620 matériels de mobiliers de bureau, à savoir : motos, armoires, salons, climatiseurs, réfrigérateurs, ordinateurs, imprimantes, etc., dont 177 pour les services centraux et 443 pour les juridictions, soit un taux de 71,45%.
En 2024, bis repetita. Tout est géré avec professionnalisme et dans les règles de l’art. Les résultats sont éloquents.
La Direction des Finances et du Matériel, sous le leadership de Moussa Kissima Traoré s’est mise au four et au moulin au quotidien pour le bon fonctionnement du service afin de respecter toutes les procédures de passation des marchés.
Le 20 mars 2025 lors de la remise du rapport annuel d’activités 2024 au ministre Mamoudou Kassogué, le secrétaire général, Dr. Boubacar Sidiki Diarrah, était fier des résultats enregistrés dans tous les domaines avec mention spéciale à la Direction des Finances et du Matériel.
Ainsi, dans le cadre des dotations en moyens de travail, il ressort que 20 987 matériels et mobiliers de bureaux ont été acquis dont 2344 pour les services centraux et les juridictions de Bamako et 643 pour les services de l’intérieur du pays. Toutes les procédures ont été respectées concernant l’achat de ces équipements.
Aujourd’hui, les travaux de construction de la Maison justice de Mopti avancent à grand pas.
Le ministre Kassogué se dit fier de la construction de la Maison des avocats, œuvre de Moussa.
D’un coût de près d’un milliard F CFA, la Maison des avocats a été officiellement inaugurée, le 26 décembre 2024 par le président de la Transition, le général d’armée Assimi Goïta. C’était en marge de la rentrée solennelle des cours et tribunaux.
Ce bâtiment R+1, situé à Banankabougou, permet désormais au Conseil de l’ordre des avocats d’accomplir efficacement ses missions au service des justiciables et au Barreau malien d’accueillir d’ampleur au plan national et international. Il est composé de bureaux, d’une salle des banquets, d’une salle d’audience, de salles de réunions et bien d’autres espaces confortables comme des salles informatiques, des cafétérias et des parkings.
Les perspectives pour l’année 2025 se veulent également très ambitieuses et se résument notamment ainsi qu’il suit : le nouveau programme décennal de la justice 2025-2034 en cours de finalisation ; le logiciel de gestion des dossiers judiciaires donnant corps à la dématérialisation des procédures judiciaires, en cours de finalisation ; l’informatisation du Registre du commerce et du crédit mobilier et du fichier national, en cours de finalisation ; l’informatisation du casier judiciaire, en cours de finalisation ; la création de l’imprimerie de la justice pour mettre définitivement fin à la fabrication des sceaux de l’Etat au coin des rues ou la falsification des cachets des autorités publiques ; la création de la direction de la justice pour enfants, en cours de finalisation ; la création de la Médaille de mérite de la justice ; l’institution du prix de l’intégrité judiciaire « Daniel Amagoin Tessougué » ; l’initiation de l’avant-projet modifié de code de procédure civile, commerciale et sociale, en cours de finalisation ; la transformation des directions nationales de la justice en directions générales (Dnapes, Dnaj, Dnajs); en cours de finalisation pour la Dnapes ; l’adoption de la politique nationale pénitentiaire et de l’éducation surveillée et son plan d’actions en cours de finalisation, l’élaboration et adoption de la stratégie sectorielle genre et son plan d’actions du secteur de la justice en cours de finalisation; l’organisation prochaine des états généraux de la justice en cours de préparation; la rencontre des Ministres de la justice de l’AES à Bamako, en cours de préparation.
Avec Moussa Kissima Traoré aux commandes de la DFM, ces perspectives sont, sans doute, à portée de main.
Alors, rendez-vous en 2026 pour le Rapport d’activités 2025.
Sékou TAMBOURA
Bravo Traoreke pour ton patriotisme sans faillle.