Le Libanais Huissen Ayad PDG de la Compagnie Import-Export Mali (CIE MALI) veut défier les autorités judiciaires maliennes. Convoqué devant le Tribunal du Travail de Bamako le 11 Avril 2017 pour une Tentative de Conciliation (TC), le Libanais Ayad n’a pas daigné se présenter, ni se faire représenter par un avocat.
On se rappelle que le PDG de la Compagnie Import-Export Mali (CIE MALI), Huissen Ayad a licencié abusivement deux de ses employés (les frères SYLLA). Ces deux maliens font aujourd’hui face à la méchanceté sans pareil de leur employeur qui refuse de payer non seulement leurs droits, mais aussi les dommages et intérêts.
Les frères SYLLA avaient porté l’affaire devant l’Inspection du Travail. Convoqué par l’inspecteur du travail Cheick Hamalla Traoré le mardi 28 mars 2017, l’homme sans considération pour ses semblables Huissen Ayad le patron de CIE MALI, avait refusé la gestion de l’affaire à l’amiable.
La tentative de conciliation ayant échoué, l’inspecteur du travail, Cheick Hamalla Traoré, un homme de droit souciant de faire respecter le droit de ses concitoyens du bienêtre de ses compatriotes, à envoyer le dossier devant le tribunal du travail. Cela, malgré les manigances, et l’acharnement du Libanais Ayad de vouloir bloquer le dossier au niveau de l’inspection du travail.
Convoqué devant le Tribunal du Travail de Bamako le mardi 11 Avril 2017 pour une Tentative de Conciliation (TC), le Libanais Huissen Ayad PDG de la Compagnie Import-Export Mali (CIE MALI) a défié les autorités judiciaires maliennes en refusant de se présenter devant le tribunal ou encore se faire représenter.
Les raisons :
Selon une source proche du Libanais Huissen Ayad, l’homme n’a du respect qu’à son chéquier. C’est pourquoi, il a l’habitude de jeter à la figure de ses employés des propos comme : « tant que je tiens mon chéquier en main, aucune autorité politique ou judiciaire ne peut me refuser quoi que ce soit, c’est moi le Libanais Huissen Ayad »
On se souvient, devant l’inspecteur du travail Cheik Hamalla Traoré, Ayad avait dit sans hésiter : « Monsieur l’inspecteur, vous voyez ces jeunes gens (frères SYLLA), ils ne sont que des misérables, ils ne peuvent absolument rien contre moi…..»
En ajoutant : « Vous ne pouvez rien contre moi, je suis un ami de plusieurs personnalités de ce pays, à commencer par Isaac (Issiaka Sidibé) le président de l’Assemblée Nationale (un ami de longue date qui ne peut rien me refuser) avec qui je suis déjà en contact pour la circonstance…… »
Rappel des faits :
Les deux frères ont travaillé pour ce libanais pendant des années.
- SYLLA, le frère ainé, a travaillé pour la société CIE MALI pendant 20 ans et son frère S. SYLLA 10 ans.
Les deux frères SYLLA souhaitent simplement que la loi soit dite, qu’ils soient mis dans leur droit. Que le Libanais, le Président directeur général de la Compagnie Import-Export Mali (CIE MALI) comprenne une bonne fois pour toute que le Mali n’est pas une jungle, mais plutôt un Etat de droit. Un Etat qui ne laisserait personne mépriser, détruire, piétiner, insulter, déshonorer, dénigrer d’autres citoyens, sans être rattraper par la justice.
« Nous croyons en la justice de notre pays, aux Hommes qui font cette justice, c’est pourquoi nous nous remettons à elle. Monsieur Ayad, sachez qu’au Mali, nul n’est au-dessus de la loi ».
Le jugement de l’affaire est prévu pour le lundi 24 Avril 2017 devant le tribunal du travail de Bamako.
Affaire à suivre
A.T, correspondance particulière