Affaire du 30 avril 2012 : la justice de nouveau sur les traces d’Abidina Guindo

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Colonel Abidine Guindo, chef des commandos parachutistes des Berets Rouges.

L’affaire ministère public contre Abidina Guindo, Louis Somboro, El hadj Sékou Diakité et Bekaye Bafa Samaké, pour atteintes à la sûreté intérieure de l’Etat, emploi illégal d’arme de guerre et complicité, est loin de connaître son épilogue.

Dans un arrêt signé le 7 mai 2018 par le greffier en chef, Baba Mamadou Traoré, la chambre d’accusation a émis le souhait de décerner un mandat d’arrêt contre les concernés pour complément d’information. Selon l’arrêt, le colonel Abidina Guindo aurait sonné l’alerte au niveau du 33e régiment des commandos parachutistes du Camp para de Djicoroni sous le prétexte de menace contre sa personne.

Inculpés pour atteintes à la sûreté intérieure de l’Etat, emploi illégal d’arme de guerre et complicité suite à l’affaire du 30 avril 2012, le colonel Abidina Guindo, Louis Somboro, El hadj Sékou Diakité et Bekaye Bafa Samaké seront de nouveau mis à la disposition de la justice. La chambre d’accusation de la Cour d’appel ordonne un mandat d’arrêt contre les supposées têtes de proue des affrontements ayant opposé des frères d’armes.

Selon la chambre d’accusation, c’est avec l’aide de certains officiers, notamment le lieutenant-colonel Louis Somboro, le capitaine Bekaye Bafa Samaké et le capitaine El hadj Sékou Diakité, que le plan d’attaque, qui devrait leur donner l’avantage sur la junte militaire connue sous le nom du CNRDRE, aurait été concocté.

Ainsi, pendant que Abidina et Louis coordonnèrent les équipes, celles-ci montaient à l’assaut, précise l’arrêt. Statuant en chambre du conseil, il a été observé que l’information n’est pas terminée. C’est ainsi que la chambre ordonne un complément d’information à l’effet de décerner un mandat d’arrêt contre Abidina Guindo, Louis Somboro, El hadj Sékou Diakité et Bekaye Bafa Samaké.

Zan Diarra

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1 commentaire

  1. Ce qui est sûr c’est qu’il n’est écrit nullepart dans notre constitution qu’en cas de coup d’état , les bérets rouges sont autorisés à reétablir l’ordre constitutionnel.La prochaine fois même si c’est des tailleurs sans leurs ciseaux qui s’emparent de Koulouba, lui Abdine va réfléchir avant de les attaquer tellement que la défaite a été humiliante pour lui et ses hommes!De toutes les façons les présidents mal élus sous fond de tripatouillage électoral sont comme des putchistes et doivent être traités comme tels.

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