Affaire de l’assassinat de l’imam Abdoul Aziz Yattabaré : Les points du Maitre Khalifa Yaro sur l’évolution de la situation

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La famille d’Imam Abdoul Aziz Yattabaré en collaboration avec la commission de veille, ont organisé, le samedi 02 novembre 2019, un point de presse, à l’Institut Islamique de Médina Coura. La procédure civile à réparation de préjudice dirigé contre la Polyclinique Pasteur ; et l’instruction concernant l’assassinat de l’imam Yattabaré ; la torture et l’outrage à des personnalités dirigés contre Moussa Guindo sont entre autres sujets développés par Maitre Khalifa Yaro au cours de ce point de presse.

« Suite à la mort de l’imam Abdoul AzizeYattabaré par Moussa Guindo le 19 janvier 2019. Deux jours plus tard son corps a été publié sur les réseaux sociaux, au vu et au su de tout le monde. Une chose qui nous a profondément touché, car le corps d’un humain doit être préservé et respecté par tout le monde. Partant de cela, nous avons jugé nécessaire de faire une enquête pour trouver le coupable de cette ignoble pratique. Nous avons fait une plainte contre le clinique Pasteur, car il s’est avéré que lors du transfert de l’imam vers ce centre hospitalier pour y recevoir les premiers soins, les médecins et les policiers qui étaient à la garde ce jour-là, sont les responsables de la fuite de l’image’’, a déclaré Maitre Yaro.

Il affirma que les fidèles de l’imam Yattabaré après avoir appris la nouvelle, ont demandé de les effacer sur le champ, les médecins ont montré que ça fait partir de l’éthique et la déontologie de la profession médicale, car ils cherchent des preuves sur son assassinat. Mais les fidèles de l’imam feu Yattabaré ont suggéré aux médecins de prendre beaucoup soin de ces images pour ne pas faire une fuite. Malgré l’avertissement, deux jours après les mêmes images circulaient sur les réseaux sociaux, WatsApp, facebook, Messenger, viber. A ses dires, la polyclinique est le seul auteur de ces photographies et publications dommageables, qui portent entorse aux règles éthiques et déontologiques régissant l’exercice de la profession médicale. Et c’est pour cette  raison que la Clinique a été saisie au tribunal de la commune IV pour réparation de préjudice.

Pour le cas de l’assassinat c’est le tribunal de la Commune II qui a été saisi. Donc il y’avait deux enquêtes à faire. « C’est le 18 Mars que le jugement a commencé, et beaucoup de renvoi a eu lieu entre nous et le tribunal par suite d’incompréhension. Il a eu le premier jugement, mais après il y a eu la mutation des juges, avant d’arriver des rapports. Le nouveau juge a repris le dossier pour le cas de laclinique pasteur qui serait jugé le lundi 04 novembre. Et pour le cas d’assassin Moussa Guindo il sera jugé lors de la Cours d’assises qui est en cours à la Cour d’appel de Bamako le 19 et 20 novembre prochain », a-t-il précisé.

F. COULIBALY

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