Le mardi 31 janvier dernier, Doumbi Fakoly Doumbia (leader de la secte Kamite), Salif Dembélé, Diakaridia Traoré alias ‘’Manoko’’, Lamine Doumbia dit ‘’Kolokoto’’, Aboubacar Keita et Naman Doumbia étaient à la barre du Tribunal de la CIV du District de Bamako. Cela, au compte de l’affaire de propos dits blasphématoires, qui a valu au placement sous mandat de dépôt de ces individus depuis le jeudi 3 novembre 2022. Le délibéré du dossier est désormais attendu pour le 14 février prochain.
Pour rappel, il s’agit de l’affaire partie d’une vidéo circulée sur la toile à un moment et qui n’a cessé de susciter des réactions des plus virulentes, notamment de la part des religieux (musulmans). Dans laquelle on voyait un individu nommé Madou Doumbia (toujours en cavale) tenant des propos et actes blasphématoires contre l’islam. Une sortie qui n’a pas laissé indifférente les plus Haute Autorité du pays. A cet effet, elles ont réagi à travers un communiqué émis par le Ministère des Affaires religieuses, du Culte et des Coutumes, en condamnant cet acte dit blasphématoire sans réserve avant d’assurer la communauté musulmane, et toutes autres communautés religieuses Culturelles reconnues en République du Mali, de son engagement à accompagner dans la gestion de cette affaire.
Par la suite, au compte de la même affaire, 6 personnes furent interpellées et mises sous mandat de dépôt le jeudi 3 novembre 2022. Il s’agit de l’écrivain, Doumbi Fakoly Doumbia non moins cité étant leader de ladite secte (Kamite), du frère de l’auteur des actes blasphématoires, Salif Dembélé, de Diakaridia Traoré surnommé ‘’Manoko’’, Lamine Doumbia dit ‘’Kolokoto’’, Aboubacar Keita et Naman Doumbia, des personnes plus ou moins proches de l’auteur principal.
Le mardi 31 janvier, ils ont tous répondu présents au tribunal de la CIV accompagnés de leur collectif d’avocats. Et à la barre, les inculpés n’ont pas reconnu les charges contre eux, néanmoins, à part Salif Dembélé, ils se sont affirmés non musulmans, un facteur qui pourrait prouver leur appartenance à cette secte. Dans le même sens, leurs avocats ont plaidé non coupable et déclaré au manquement au niveau de la constitution de l’infraction contre leurs clients.
La partie civile, le Haut Conseil Islamique du Mali (HCIM) représentée par Me Mountaga Tall a souligné que les propos tenus par l’auteur principal ainsi que Doumbi Fakoly Doumbia sont haineux envers la religion musulmane. Et a soutenu le maintien des inculpés sous détention.
Quant au parquet, il a requis la mise en liberté des 5 personnes, cependant, a sollicité 3 ans de prison ferme pour le leader de la secte Kamite, l’écrivain Doumbi Fakoly Doumbia. Après ces débats, le juge en charge du dossier au niveau du Tribunal de Grande Instance de la CIV a renvoyé le verdict pour le 14 février 2023. Donc, les inculpés vont devoir prendre leur mal en patience avant le 14 février.
Par Mariam Sissoko
Mâitre Mountaga Tall défend l’ouvre génocidaire de son arrière-grand père, lequel, au nom de son islam, a fait des centaines de milliers de mort à travers ce pays. On n’a pas oublié
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