Affaire Bérets rouges : La Chambre d’Accusation de la Cour d’Appel de Bamako accordera-t-elle une liberté provisoire à Sanogo et Coaccusés au cours de cette semaine

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Il était annoncé pour ce lundi 13 janvier 2020 au palais de la culture de Bamako et reporté le 09 janvier 2020 à la prochaine Cour d’assises de Bamako, le procès Sanogo et coaccusés par le Procureur Général Idrissa Arizo Maiga près de la Cour d’Appel de Bamako. Très tôt l’un des conseils d’Amadou Aya Sanogo du nom de Me Tiesoulo a entamé les procédures  d’une liberté provisoire en attendant que la Cour annonce à nouveau la tenue du procès.

-Maliweb.net- Au lendemain du report du procès évoqué par le Procureur Général pour des contraintes majeures liées à la préservation de l’ordre public et de la cohésion au sein des Forces Armées mobilisés pour la défense de la patrie, l’avocat Me Tiesoulo a passé toute la journée de vendredi dernier à la Cour d’ Appel de Bamako pour déposer son memo de demande de liberté provisoire de Sanogo et coaccusés après plusieurs demandes avortées.

Il nous revient que c’est aujourd’hui lundi 13 janvier 2020 que la Chambre d’Accusation de la Cour d’Appel de Bamako se statuera sur le sort du capitaine bombardier Général 4 étoiles et ses compagnons. Tout semble croire que cette requête déposée par Me Tiesoulo pourra donner une suite favorable car la partie civile ne s’opposera pas à cette libération car le temps de détention de Sanogo et coaccusées a dépassé le délai légal malgré l’ordonnance de pris de corps.

Par conséquence le capitaine bombardier Général Amadou Haya Sanogo et coaccusés (Bloncoro Samake, Simeon Keita, Oumarou Sanofo, dit Kif Fif, Soiba Diarra, Christophe  Dembele, Amadou Konare, Mohamed Issa Ouédraogo, Ibahim Boua Koné)  sont accusés d’enlèvements et assassinats, complicité d’enlèvements et d’assassinats  de 21 éléments du régiment des bérets rouges dont les corps ont été retrouvés dans un charnier en 2013 à Diago pourraient regagner leurs familles respectives au cours de cette semaine en attendant l’ouverture du procès aux prochaines assises.

L’AMDH/FIDH avec les parties  civiles souhaiteraient qu’une nouvelle date soit fixée dans les meilleurs délais pour que cette affaire puisse aller à son terme, comme ils la demandent depuis trois ans. Et veilleront à la sauvegarde des droits des victimes à obtenir justice et réparation, composante essentielle de la lutte contre l’impunité.

Bokoum Abdoul Momini/Maliweb.net

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  1. Ils feront tout pour que Général BÔKÊLA soit mort avant le potentiel déballage d’un procès. Les 4 mois qui ont précédé son arrestation, tel un poulet, Sanogo était caché sous le lit, de peur d’être tué par ses propres frères Bérets Verts. Les Bérets Rouges s’en fichent de lui mais ceux qui veulent sa peau l’attendent de pied ferme. Si son avocat croit pouvoir assurer sa sécurité, il peut alors négocier une liberté provisoire mais liberté sera en demi-teinte car Sanogo même aura peur de sortir de chez lui.

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