Affaire des bérets rouges assassinés : Enfin Amadou Aya Sanogo et ses 17 coaccusés devant le juge

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Sanogo à la barre ce mercredi 30 novembre 2016 à Sikasso (Photo Ministère de la Jutsice)

L’auteur du coup d’Etat du 22 mars 2012, Amadou Haya Sanogo et les 17 autres militaires accusés d’enlèvement de personnes, assassinat et complicité ont, pour la toute première fois, comparu devant la Cour d’assise en transport à Sikasso. Cette première comparution qui a duré quatre heures d’horloge avant d’être suspendue pour 48 h, a été marquée par l’analyse de la forme du dossier d’accusation de Amadou Aya Sanogo et autres.  Retour sur une journée mouvementée

La Cour d’assises de Bamako en transport à Sikasso, composée de Mahamadou Berthé (résident), Boureima Gariko, Taïcha Maiga, et de Mamadou Lamine Coulibaly a lancé les travaux de la session supplémentaire de la cour à Sikasso sur l’affaire de disparition des 21 militaires du Régiment des commandos parachutistes du 30 avril 2012. La substance de la présente session d’assises supplémentaire se trouve constituée d’une seule affaire inscrite à son rôle et suivie contre Fousseyni Diarra dit Fouss et 17 autres. Ils sont entre autres, Fousseyni Diarra dit Fouss, Mamadou Koné, Tiémoko Adama Diarra, Lassana Singaré, Cheickna Siby, Issa Tangara, Amadou Haya Sanogo, Bloncoro Samaké, Amassongo Dolo, (décédé), Simeon Keita, Oumarou Sanafo, dit Kif Kif, Soïba Diarra, Christophe Dembélé, Amadou Konaré, Mohamed Issa Ouédrago, Ibrahim Boua Koné, Yamoussa Camara et Ibrahim Dahirou Dembélé.

Les faits

Nous sommes dans la nuit du 30 avril 2012, le Régiment des commandos parachutistes dirigé par le colonel Abdine Guindo, concoctait un plan d’opération contre le CNRDRE basé à Kati. Ainsi un groupe montait à l’assaut du camp Soundiata Keita de Kati, siège des anciens mutins du CNRDRE. Un autre groupe s’est dirigé vers l’ORTM où les agents de sécurité étaient maitrisés. La radio prise, les commandos ont continué dans leur aventure à l’aéroport qui fut très brièvement sous contrôle du 33e RCP.

La riposte fut immédiate et les militaires de Kati repoussèrent les différentes attaques au prix de plusieurs morts et blessés. Des militaires appartenant au corps des bérets rouge furent faits prisonniers, et certains d’entre eux, seront montrés à la  télévision nationale. Ils seront detenus au camp de Kati comme prisonniers. Les parents et proches de ces éléments dans leur quête de s’enquérir des nouvelles de ces militaires se heurtent à un mur de silence voir l’absence de nouvelles. Aucune information quant au lieu de détention de ces militaires alors que leur compagnon d’infortune faisaient déjà circuler la nouvelle d’une sinistre exécution nocturne quelques jours après les évènements aucours desquels ils avaient été arrêtés. Certains, militaires iront jusqu’à témoigner de l’embarquement d’une vingtaine de militaires nuitamment menottés, les visages bandés et conduits vers une destination inconnue.

Devant la persistance des rumeurs, le parquet général a décidé d’ouvrir une enquête et par la suite requérir l’ouverture d’une information contre X pour enlèvement de personnes.

Fousseyni Diarra, Ousmane Sanafo dit Kif Kif…déshabillent le général Aya

Suite à l’enquête du procureur, plusieurs officiers et sous-officiers qui étaient membres du CNRDRE sont inculpés des faits d’enlèvement de personnes dont entre autres le général Amadou Aya Sanogo, les capitaines Issa Tangara, Amassogo Dolo, Christophe Dembélé, les sous-officiers Ousmane Sanafo dit Kif Kif, Mamadou Koné,  Fousseyni Diarra dit Fous ont reconnu formellement les faits d’enlèvement et assassinat de personnes (Bérets rouges) y avoir participé. En plus de cette double reconnaissance des faits, ils indiquèrent dans les moindres détails l’endroit où était sommairement exécutés et enterrés les victimes. Connaissant bien les lieux, les deux accusés ont conduit le magistrat aux environs du village de Diago non loin de la cimenterie. Là, dans la campagne au beau milieu d’un champ de cultures, Fousseyni Diarra de Fous et Mamadou, deux personnages clés dans cette affaire, indiquaient l’endroit exact où se trouvaient les restes des corps des suppliciés.

Le crime de sang !

Une exhumation était faite par les agents de la police scientifique et technique du service d’investigation judiciaire de la gendarmerie nationale. Ainsi, dans une fosse, 21 squelettes étaient exhumés. Sur la base de ces faits nouveaux, le parquet, par un réquisitoire supplétif en date du 5 décembre, requérait l’extension de l’information à ces faits pour inclure les crimes d’assassinats et de complicité d’assassinats.

Tant au cours de leur interrogatoire de première comparution qu’au cours des interrogatoires sur fond et lors des confrontations, l’adjudant-chef Mamadou Koné et Fousseyni Diarra dit Fous ne variaient guère sur leurs déclarations. Il en sera de même pour Adama Tiémoko Diarra, lequel, à quelques variantes près, a également reconnu les faits.

A partir de la version des faits tenue par Fousseyni Diarra dit Fouss, Mamadou Koné et Adama Tiémoko Diarra, le scenario qui s’est dégagé a été le suivant : à la suite de l’échec de l’agression des militaires du 33e Régiment des commandos parachutistes de nombreux assaillants sont faits prisonniers.

Le jour du crime !

Selon les conclusions du juge d’instruction, c’est la nuit du 2 mai 2012, qu’une liste fut remise à l’adjudant-chef, Mamadou Koné par le lieutenant Soïba Diarra. Mais avant le lieutenant Soïba aurait demandé à Mamadou Koné de creuser une fosse devant le peu d’enthousiasme manifesté par ce dernier. Soïba Diarra confie la même tâche à Cheickina Siby qui s’exécuta. Ainsi tard dans la nuit un camion vint se garer près de l’endroit ou étaient gardé les bérets rouges l’appel sera fait et chaque militaire appelé sortait de sa cellule les mains attachées au dos, les yeux bandés. Ils furent 21 à être embarqués dans le camion mais le 21e militaire en la personne de Mohamed Diarra étant miraculeusement débarqué sans que l’on sache pourquoi et remplacé par le lieutenant Aboubacar Kola Cissé qui était détenu à l’Ecole d’application des sous-officiers de Kati et dont la garde relevait du capitaine Amassogo Dolo. Et c’est donc Mohamed Diarra qui était parmi les 21 militaires embarqués qui témoigne le premier de l’issue de l’embarquement nocturne de ses compagnons d’arme suivi de leur exécution sommaire non loin de Diago. Au moment où les 20 suppliciés, étaient embarqués, Lassana Singaré et Cheickina Siby allaient chercher le  lieutenant, Aboubacar Kola Cissé pour compléter à nouveau la liste des 21 militaires. Tout au long du déroulement des évènements du 30 avril au 1 er mai, en plus des militaires, certains policiers furent recherchés, arrêtés et violentés par leurs compagnons de corps d’arme, notamment Adama Coulibaly et Haboudou Ouloguem. Mais ces derniers ont accusé essentiellement comme étant leurs tortionnaires, les policiers Siméon Keita et Siriman Fané.

La responsabilité du général Yamoussa Camara et Dahirou

Au cours de l’information, plusieurs militaires de fonction de différentes catégories feront l’objet d’inculpation de la part du magistrat instructeur pour des faits de complicité. Ainsi, le ministre de la défense, Yamoussa Camara et le chef d’état-major de l’armée, Ibrahima Dahirou Dembélé pour   avoir signé des actes portant mise à disposition de personnel militaire dans l’opération « Badenko » au Nord lesquelles décisions concernaient également les bérets rouges portés disparus, seront considérés comme ayant été toute en connaissance de cause et essayer même de dissimuler lesdites disparitions. Plusieurs sous-officiers de l’entourage du général Amadou Aya Sanogo seront également inculpés pour des cas de complicité.

A l’ouverture  des travaux, le procureur général de la Cour d’appel de Bamako, Mamadou Lamine Coulibaly, a tenu à préciser que cette affaire n’est guère singulière, la Cour d’assises de céans a une expérience avérée en matière de jugement de causes concernant les dignitaires de régimes défunts. « Les poursuites à raison des crimes dont il s’agit et reprochés aux accusés ont enregistré 23 parties civiles constituées et nécessite la notification par le ministère public auxdits accusés d’une liste de 23 personnes au titre des témoins. Aussi, il est envisageable l’hypothèse d’une longueur prévisible des débats. Les faits reprochés aux accusés ayant indubitablement impactés sur la vie de la nation et endeuillé bien de familles, ont laissé des plaies dont le pansement requiert en dépit des rancoeurs certaines nées… », a indiqué le procureur général de la Cour d’appel de Bamako, Mamadou Lamine Coulibaly.

Après lecture de l’arrêt de renvoi, la défense des accusés composée de Me Hamidou Dembélé, Me Mariam Diawara, Me Cheick Oumar Konaré, Me Dossolo Konaré, Me Mahamadou Camara, Me Abdrahamane Touré, Me Boubacar Karamoko Koné et une dizaine d’autres, a apprécié les efforts de la Cour d’assises pour l’organisation de ce procès.

Pour des raisons de prise de contact avec l’ensemble des accusés, le pool d’avocats constitué en faveur de Amadou Aya Sanogo a émis le souhait d’une suspension de 48h. Une demande qui a été rejetée en bloc par la défense des victimes. Il s’agit de Me Moctar Mariko, Me Assane Dioma N’Diaye du Sénégal, Me Yacouba Doumbia de la Côte d’Ivoire, Me Ouali Diawara, Me Hamidou Diabaté, Me Clemance Bectart du barreau de Paris et Me Patric Baudoin. Selon eux, la forme de la procédure est respectée. C’est ainsi que le président de la Cour accordera 48 h à la défense. Le vendredi prochain s’annonce donc dure.

Bréhima Sogoba depuis Sikasso

Commentaires via Facebook :

16 COMMENTAIRES

  1. Cher Bertrand, ne vous inquiétez pas, Sanogo dès hier matin a compris que les choses sérieuses ont commencé pour lui. Beaucoup de choses seront dites à ce procès. Vous verrez que notre bourricot national lui aussi sera cité. Sanogo va tout balancer, il n’est pas un homme courageux. Le soit disant Général qui pleure à cause de la présence d’un serpent dans sa cellule, sera t-il assez garçon, pour taire ses bisbis avec le ventru de Sébéninkoro? On n’en est pas si sûr. C’est maintenant qu’il va commencer à comprendre que les autres se sont servi de lui. Il voulait se servir des autres, et voilà que les plus malins l’ont niqué. Et dire qu’il y’a encore des Maliens qui adoubent ce fils de pute! Où est donc la morale dans ce pays?

    • Le General Sanogo vous lit!!! IL EST TRES EVIDENT QUE VOTRE VERSANT HUMAIN OPERATIONNEL NE FONCTIONNE PLUS!!!
      Esperons que le president IBK qui est votre cible a’ ce point-ci , comprend que ce KOTEBA NATIONAL N’A AUCUN SENS!!! LES VRAIS TUEURS ET LES GRANDS BANDITS DE LA REPUBLIQUE CIRCULENT LIBREMENT!

  2. Que la justice ne soit influencée par qui que ce soit et que le procès suit son cours normal.

  3. Il y a aussi beaucoup de béret vert qui ont trouvé la mort par le biais de cette hydre de SANOGO. Donc cette affaire dite de béret rouge ne veut rien dire, SANOGO était un monstre et c’est tout. Sans compter les bêtises commises çà et là au sein des structures de l’administration nationale. Il lui faut une forte condamnation pour le bonheur de l’ensemble du peuple malien et de la communauté internationale.

  4. Le Malin’est pas un pays pourquoi les Sanogo st en prison et les berets rouges dorment bien chez eux
    Sanogo devraient éliminé tous ces politiciens pr que le mali vit bien,Sanogo na rien fait ke de se défendre

    • “pourquoi les Sanogo st en prison et les berets rouges dorment bien chez eux”

      Parce que les bérets rouges ont toujours soutenus le système corrompus qui s’est mis en place depuis 1990: ils en profitent bien, donc ils ont voulu attaqué sanogo et les bérets rouges, mais ils ont perdus…
      Cependant leurs mentors politichiens punissent sanogo et les bérets verts…

      Comme toujours le plus fort fait sa loi et sa justice…

      Par contre:
      Les tueries des bérets rouges: la justice ne dit rien…
      les tueries des enturbannés: rien non plus…

      • 😆 😆 😆 😆 😆 😆
        Voilà l’idiot du village … qui nous sort d’autres conneries …:-(

        Est ce que ce vaurien connaît même l’histoire du Mali … politique ou militaire …????? ❓ ❓ ❓ ❓ ❓

        Moussa Ag,… comment peut ont chier tant de conneries … ?????

        On peut ne pas aimer ces bérets rouges ou verts … mais ne racontons pas des âneries non fondées ….

        • 1. Point 1: Sanogo a commis des crimes, je les ai dénoncé:
          la justice fait son travail pour son cas, je suis pour

          2. Les adversaires de sanogo et du cndmerde, les bérets rouges ont commis des crimes: tuées des bérets verts entre autres, et surtout leur couverture militaire du régime demoncrassique, qui a mis le pays dans le trou, depuis 1990: la justice est à la traine sur ce sujet, je ne suis pas d’accord!

          3. Les politichiens milliardaires au mali, où est la justice?

          4. Les enturbannés sont impunis, où est la justice?

          ——-> On appelle cela la justice à 2 vitesses, 2mêmes poids et 2 mésures
          etc…

          Et bien, si tu appelles cela des conneries, et bien mon petit koufinfen de nègre savant, je ne peux rien faire pour toi.
          Je passe mon chemin…

  5. 1- Me Mallé dans le sens de la réconciliation nationale, disait dans son discours de clôture du procès “Crime de Sang” contre Gal & Co en 1992 que la “Justice est un monstre froid”, faisant ainsi allusion à Nietzsche dans “Ainsi parlait Zarathoustra dans lequel il disait que l ’État, c’est le plus froid de tous les monstres froids”… !!!

    2 – “Si la Justice fait peur, elle a le rôle noble d’éviter l’être humain d’ête un monstre et de contribuer à révendiquer une réconcialiation entre les citoyens d’un même pays…”

    3 – Donc, il faut que cette Justice ne s’arrête pas à Sanogo uniquement…!
    Il y a eu du charnier d’Aguel-Hoc jusqu’à Kati en passant par Kidal…
    Il y a eu dilapidation, extorsion et manipulation de deniers publics du CNRDRE en passant par la transition jusqu’à l’heure actuelle…!!!“Dura lex, sed lex”…!!!

  6. Dangade’n, les politiciens vereux ont pris la queue du lion en colere pour te le donner, tu vas bien trinquer a present 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 .

    • En effet, sanogo a été con, de faire confiance aux vieux vautours ventrus politichiens: ils vont lui montrer que le peu que les entreprises oxydentales laissent au mali leur appartient, il va finir ses jours en prison où en résidence surveillée!

      Si seulement, il nous avait débarrasser de ces sous-hommes, éternels esclaves…

  7. Nous disons et rappelons la vérité fait mal aux malhonnêtes et les met hors d’eux mais apaise et rend heureux les honnêtes

    *depuis que l’humain est sur cette terre l’affrontement entre voyous guerriers soldats mafiosi ne respecte aucune règle Il est violent et ne prend fin que quand l’adversaire est anéanti totalement sans aucun état d’âme et ce qui sont en déroute sont recherchés et mis hors d’état de nuire sans aucun état d’âme aux fins que plus jamais il vient à l’idée à d’autres de récidiver Ainsi sachant cela Sanogo Général Pépinière Ramasseur de Pouvoir et ses Soudards n’ont pas attaqué les bérets rouge

    *qui est le voyou le criminel ou l’assassin entre celui que des personnes encouragent et envoient délibérément avec 1arme de combat pour aller tuer 1autre mais se fait tuer par ce dernier à sa grande surprise

    *dans le cadre d’1vraie justice les chefs de bérets rouge responsables de l’attaque des bérets verts et leurs commanditaires du FDR devraient être aussi arrêtés et entendus devant la même cours d’assise de Sikasso Ils ont été les premiers à s’en prendre aux bérets verts

    *les lettrés mutants politiques Hommes en armes sociétés civiles religieux de l’ex mouvance d’ATT dont le FDR ayant été privés du Gâteau Mali succulent savoureux qui donne de l’embonpoint par Sanogo Général Pépinière Ramasseur de Pouvoir et ses Soudards ont alors envoyé les bérets rouges soldats familiaux claniques politiques d’ATT qu’ils prennent pour des imbéciles heureux de soldats au nez troués buvant l’eau par leurs narines à Aller Punir et Faire Passer De Vie à Trépas et De Faire 1Charnier Sanogo Général Pépinière Ramasseur de Pouvoir et ses Soudards aux fins de récupérer le Gâteau Mali succulent savoureux qui donne de l’embonpoint

    *sûrs d’eux les bérets rouges n’ont point hésité à faire la Sale Besogne à Savoir Décapiter Assassiner Bouffer Faire 1Charnier Sanogo Général Pépinière Ramasseur de Pouvoir et Ses Soudards Aux Fins Que Plus Jamais Il Ne Vient à l’Idée d’Un Béret Vert Au Mali De Ramasser Le Pouvoir D’Un Béret Rouge et Empêcher Ainsi les Bérets Rouges Soldats Familiaux Claniques Politiques et Le FDR De Bouffer le Gâteau-Mali Savoureux Succulent Qui Donne de l’Embonpoint Et ils ont été Encouragés En Cela Par Leurs Femmes et Familles Qui Ne Les Ont Point Dissuadé d’Aller Contre Leurs Frères d’Armes Qui Ne Les Avaient Pourtant Point Attaqué

    *ainsi ils tuèrent tous les bérets verts qu’ils croisaient sur leur chemin depuis le camp para Djikroni en passant par la radio télévision malienne et même les civiles coiffés ce jour là de bérets verts Et Cela Sous les Applaudissements et Encouragements du FDR de Leurs Epouses Parents et Sympathisants

    *Mal Leur A Pris Quand Ils Furent en Face de Sanogo Général Pépinière Ramasseur de Pouvoir et Ses Soudards Qui Ne Voulaient Pas Se Laisser Passer de Vie à Trépas Ainsi ils Furent Défaits Sans Aucun État d’Âme et les rescapés furent poursuivis et mis également hors d’état de nuire comme cela se passe dans de telle circonstance partout dans le monde depuis que l’humain est sur cette terre

    • Ce procès est une leçon de la vie, l’homme dans ses moments de gloire doit rester humble. Sanogo hautain et imbu de sa personne n’avait jamais pensé que ce jour allait arriver. Aujourd’hui, il est à la barre avec ses titres pompeux, mais on dirait que malgré tout, il n’a pas encore tiré les leçons.

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