Depuis quelques temps le torchon brûle entre l’Association des Procureurs et Poursuivants du Mali (APPM) et le Ministre Mohamed Aly Bathily et son fils Mohamed Youssouf Bathily dit ”Ras Bath”. C’est dans ce cadre que le président de l’APPM, non moins président du SAM (Syndicat Autonome de la magistrature), M. Mohamed Cheick Chérif Koné et le Procureur du Tribunal de Grande Instance près de la Commune IV du District de Bamako, M. Dramane Diarra, ont animé mercredi dernier à la Maison de la presse une conférence de presse d’informations.
Les Procureurs reprochent aujourd’hui au Ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et des Affaires foncières Me Mohamed Ali Bathily et son fils, Mohamed Youssouf Bathily dit ”Ras Bath” d’avoir tenu des propos calomnieux et diffamatoires envers des Magistrats dans des endroits différents. ”Le Ministre Bathily et son fils ont qualifié les Magistrats des ennemis de la République. Ras Bath est en train d’exposer les Magistrats du Mali à la vindicte populaire et les Magistrats qui ont des moyens légaux à leur disposition ont décidé de ne pas s’asseoir et croiser les bras devant cette situation. C’est ainsi que nous avons décidé de porter plainte devant le Tribunal de Grande Instance Près de la Commune V du District de Bamako (où réside le Ministre Bathily) contre M. Mohamed Ali Bathily, Mohamed Youssouf Bathily et autres”, a déclaré le président de l’APPM, M. Mohamed Cheick Chérif Koné.
Aux dires de M. Koné, Ras Bath en veut au Procureur de la Commune IV pour avoir diligenté une procédure préalablement relevée contre lui par son prédécesseur. ”Ras Bath est à l’antipode du mouvement Rastafari. L’Association des Procureurs et Poursuivants du Mali soutient avec fierté et honneur le Procureur Dramane Diarra dans cette plainte légitime”, a-t-il poursuivi.
Le Procureur de la Commune IV a levé toutes les zones d’ombres sur cette affaire de mariage. ”Un mariage ne peut pas mettre fin à un mariage. Seul le divorcée peut mettre fin à un mariage. La femme était en abandon de domicile conjugal et non divorcé. Rasta doit faire l’abrogation de la loi sur le mariage civil avant de s’attaquer au Procureur de la République. Aujourd’hui, les discours outrageux, calomnieux et diffamatoire de Ras Bath contre un Procureur de la République ne doivent pas rester impunis”, a martelé M. Dramane Diarra devant les médias.
Le Procureur a cependant déploré le silence coupable des plus hautes autorités de la République face à cette situation. En premier lieu, le gouvernement. Aujourd’hui, si c’est pas au Mali, Me Mohamed Ali Bathily ne mérite pas d’être Ministre, a déclaré M. Dramane Diarra.
Dans cette plainte, l’APPM est soutenue par tous les Magistrats du Mali car les Magistrats ont droit à la protection. Membre de l’Association internationale des Procureurs et Poursuivants Francophones, l’APPM a le soutien de cette organisation internationale.
Youssouf Sangaré
REQUIEM POUR JUGES JOUISSEURS
(Contribution au démantèlement d’une justice crapule)
Aujourd’hui je vous amène dans les coulisses de la justice. Et je vous dis que la justice n’existe qu’en mot. Et si par hasard, je dis bien si, elle existe, il faut la chercher en d’autres lieux qui ne soient pas les tribunaux. Là-bas la raison du plus puissant est toujours la bonne…
Nous sommes tous des insensés tant qu’on croit que la justice existe. Si elle existe, pour la trouver, il faut sonder dans les gosiers, les tripes jusqu’aux fions et bas fonds des justiciers (d’ici), car ils la cachent, si bien, qu’on ne la retrouvera jamais : même au microscope et caméra infrarouge.
La perfidie des juges et tout ce qui se rapporte à ce métier de la balance sociale, qui penche toujours du côté du pécule, n’est plus à démontrer et non plus étonnante : elle s’incarne dans leurs multiples facettes : justiciers déviants, procès à la fanfaronnade, tout concourt à la justice du ventre et du sexe. Ils sont pacsés avec le magot de la plus mauvaise odeur, ensuite, au verdict, ils nous racontent des ragots qu’on doit gober sans sourciller… Ce sont des juges chauves souris hématophages vivant des pauvres gens. Du haut de leurs perchoirs, ils piétinent le code pénal, les règles des procédures judiciaires au vu et su de tout le monde. Ils martèlent les principes sacrés du droit avec leurs marteaux qui ne s’abattent que sur les démunis, les indigents, les pauvres, les damnés.
Tous les ingrédients sont réunis au prétoire pour dissimuler la vérité du pauvre, désemparer le démuni au profit du bon payeur. C’est ça la justice de nos jours ici.
Les bénéfices du travail du misérable sont trafiqués malhonnêtement pour gaver les justiciers et leurs auxiliaires. L’indigent n’a plus que ses yeux pour pleurer et sa voix pour implorer Dieu, s’il existe même. La vie du nécessiteux n’est plus qu’un torrent de larmes dans lequel se baignent victorieusement, mais imbécilement aussi, des juges sybarites, éternels jouisseurs indécents. Le désargenté est suspendu au gibet du justicier comme le gigot d’un boucher à son crochet.
Le gouvernement est aidé dans son incompétence par des juges véreux. Ces juges de nos tribunaux sont avariés, frelatés, en totale putréfaction. Très nauséabonds sont-ils.
Leurs armes de dissuasion massive, à ces juges, sont les procès tous azimuts. Ils ne se privent pas de bien manier ces armes contre les pauvres citoyens aux bénéfices des puissants dont ils sont les larrons complices, très maléfiques dans la ruine du pays.
Le tribunal, des fondations au sommet de cette haute maison « sacrée », qui n’est pour eux qu’un bordel, où on prend son plaisir et remonté son pantalon comme l’imam remonte son boubou après la prière, tout est en décrépitude. Ils sont toujours en train de colmater « les mensonges de la justice» pour camoufler la vérité de l’Innocent.
Ils réclament, mordus vivendi, la liberté totale de juger selon leurs sales consciences, mais ils sont autonomes de tout à part le pognon pourri.
Leur devise : Fric fric, fric et toujours le fric qu’ils mettent dans leurs frocs. Ils sont les grands bébés, barbus, moustachus ou imberbes, de la république, si bien gâtés qu’ils exigent que le contribuable les entretient de tout jusqu’au torche cul et sans recul.
Leur credo à nos justiciers, c’est toujours les sous qu’ils prennent partout jusque sous les tables du parquet. Le maximum de sous avant la retraite. Mais beaucoup ne profiteront pas de ce sale argent car ils verront le trépas bien avant de goûter, au repas, les délices de ce magot escroqué.
L’indépendance de la justice n’est qu’un slogan creux, réclamée à hue et à dia par des pseudo justiciers qui piétinent à tout moment leur serment vis-à-vis de la République qui n’est pour eux qu’une rue publique.
A bas la justice, A bas les justiciers véreux, rapaces et crapules ! Credo « In Unum fric » ! Brigands, voleurs et détrousseurs des pauvres et de la République.
« Ne pas ordonner un crime quand on le peut, c’est l’ordonner soi-même » et nos juges sont toujours complices des crimes les plus crapuleux.
Je préconise :
Tous les juges menteurs potentats à la potence
Tous les juges dégoulinants du bakchich au gibet
Tous les juges malhonnête sous les marteaux de l’anti-corruption jusqu’à ce qu’ils pondent, comme des poules, les sommes perçues sous les tables.
Tous les juges puants, pieds et poings liés, chicotés ou cravachés.
Ainsi va la nouvelle république nettoyée des juges magouilleurs margouillats, ennemis d’un État en voie de Développement, très dangereux, rampant sur toutes les surfaces où il y a quelque chose à lécher, râper ou happer sans jamais lâcher la moindre miette de leurs prises.
Il faut « désajuster » cette justice canaille dont les tenanciers l’ont modelé à leurs propres besoins et leurs propres images malpropres.
Des juges totalement pervertis et entièrement affolés pour l’argent qu’ils mettent à l’envers leurs toges rouge-sale, sale de la puanteur des billets escroqués (Al haram) qu’elles contiennent.
« L’aveu est la reine des preuves » formule très contestable en droit. Leur reine à nos juges est l’argent, le pognon, le magot, le pécule, la monnaie. La monnaie, c’est leur princesse : ils la chérissent comme une duchesse, ils l’adulent, la chantent en louange, l’encensent et la dissimulent par jalousie pour que les autres n’en sentent même pas l’odeur.
Entre le serment judiciaire et fiduciaire, les juges ont, instantanément, pris parti pour le fiduciaire.
Nos juges ont des dents en rocs toujours accrochés aux chèques des riches voleurs, menteurs, criminels, contre toute déontologie professionnelle.
Dans notre société, les juges, à tous les niveaux, apparaissent comme des diables. Leurs seuls semblables dans la nature sont les diables de Tasmanie : agressifs, gourmands, charognards, et méchants. Le juge diable, à l’instar du diable de Tasmanie, au repas, ne laisse rien lui échapper. Il engloutit tout, du tégument jusqu’aux os de sa proie.
Dr AIB (Dioka)
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