Après la mise à l’écart du Pôle économique et financier de Bamako dans le dossier du maire du District de Bamako et le refus du juge d’instruction du Tribunal de Koulikoro qui s’est rétracté pour se saisir de ce dossier, la Chambre d’accusation près la Cour d’appel de Bamako vient de désigner le Tribunal d’instance de Ouèlessebougou pour conduire l’instruction de ce dossier épineux qui ne cesse de défrayer la chronique au Mali depuis des mois.
Le soin revient donc désormais au président de ladite juridiction d’instance, Abdoulaye Sidibé et à son Procureur de la République Broulaye Yalan Sidibé de faire diligence dans le traitement dudit dossier. Est-il besoin de rappeler que le maire du district de Bamako est incarcéré à la Maison centrale de Bamako depuis octobre 2019 en violation flagrante de toutes les dispositions du code de procédure pénale. En outre, on a comme l’impression qu’il est victime d’un acharnement judiciaire. En effet, il apparait comme un prisonnier du Garde des Sceaux et de son Procureur général près la Cour d’appel de Bamako. Sinon comment comprendre qu’après avoir bénéficié légalement d’une mesure de liberté provisoire sous peine de payer une caution de cent vingt millions (120000000) de FCFA, qu’il soit toujours privé de sa liberté à cause d’un pourvoi formulé par le Procureur général près la Cour d’appel de Bamako.
Et pourtant, dans le même dossier, à part Mohamed Traoré, PDG de société IFA-Baco, tous les cadre de la société énergie du Mali (EDM-SA) à savoir le patron Guetteyé et une de ses cadres, la dame Mafily Koné ont bénéficié de la clémence de la juridiction malienne.
Malgré la forte implication de ses paires africains auprès des plus hautes autorités du Mali, Adama Sangaré continue à être gardé à la prison centrale de Bamako.
Toutes choses qui ont fini par dégrader considérablement son état de santé.
Aujourd’hui, il est confronté à des problèmes de genoux et souffre atrocement de ses épaules. D’où sa présence dans une clinique Bamako pour des traitements. Dire qu’il est sorti de cette clinique une seule fois pour une prétendue invitation chez lui n’est ni plus, ni moins qu’une fake-news.
Selon une source médicale, Adama Sangaré n’a pas quitté sa chambre d’hospitalisation depuis son admission à la clinique le 26 février 2020.
B.F
Ce vaurien est à la base de 40% des problèmes devant les tribunaux de Bamako afférents aux conflits fonciers. Alors, le garde des sceaux a bien raison de faire appel comme la loi le permet pour garder cette racaille loin des moyens de fauteur de trouble qu’est devenue la mairie pour Adama.
Quand les juges font mal leur travail, on leur tombe dessus, et les conséquences sont incalculables sur la société. Et quand certains essayent de faire du mieux, il y a de gens qui les vilipendent, comme ce qu’on lis là. Nul acharnement, Adama peut pourrir là où il est pour le bien des bamakois.
Qu’il meurt en prison, mais justice doit etre rendue. Moubarak est en prison apres des annees de pouvoir sans partage dans un pays +100 millions d’habitants, a forte raison un petit delinquant voleur trop corrompu. Qu’il meurt tout simplement s’il veut eviter la justice republicaine apres c’est Dieu qui lui jugera. Un malfrat.
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