Affaire 900 millions f CFA de la cour constitutionnelle: Le verdict attendu le 27 décembre

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Boubacar Yalkoué
Boubacar Yalkoué

Le fond du dossier de l’affaire de diffamation opposant la Cour constitutionnelle au directeur de publication du journal « Le Pays », Boubacar Yalkoué, a été débattu, hier jeudi au tribunal de première instance de la commune V du district de Bamako. Après près de 8 heures de débats, le délibéré a été fixé au 27 décembre 2018.

Le procès en diffamation intenté par la Cour constitutionnelle contre le directeur de publication du journal « Le Pays », Boubacar Yalkoué, s’est poursuit, hier ce jeudi. Le verdict de cette affaire ne sera pas connu avant le 27 décembre prochain. Telle a été la décision du tribunal de première instance de la Commune V. Une décision prise après un débat houleux sur la forme du dossier entre la partie civile et la défense.

De la confusion dans le dossier    

Tout au long du procès, la défense n’a pas caché son indignation quant à la forme du dossier.  En effet, pour la défense, le dossier est confus d’abord sur celui qui l’a introduit contre leur client. « Yalkoué ne méritait pas d’être devant ce tribunal aujourd’hui, par ce que ceux qui l’ont appelé ne sont pas connus. On ne sait pas si c’est le président de la Cour constitutionnelle qui l’a poursuivi ou ce sont de juges à titre personnel qui l’ont poursuivi », regretté Me Maliki Ibrahim.

De ce fait, selon l’avocat de la défense, « la partie civile manque de qualité. Dès lors que la partie civile manque de qualité, le recours est irrecevable. Il n’a pas à donner des explications sur sa source ». Avant d’ajouter que « ce dossier va faire putsch, par ce qu’il y a une tentative d’instrumentalisation de la justice. Et la justice du Mali refusera de se faire instrumentaliser ».

Y. Coulibaly

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2 COMMENTAIRES

  1. Yalcoue’ est parmi ces jeunes CDR qui sont emotionnels a’ tel point qu’ils ne font plus de difference entre le vrai et le faux; entre le juste et injuste et entre ce qui est sage et ce qui ne l’est pas!!!
    L’avocat sait tres bien qu’il ne peut pas defendre ce dossier. Iln’ y a que les deux questions suivantes qui doivent etre pose’es:
    1- Est-ce que Yalcoue’ a faitsla declaration qui accuse Manassa?
    2- Est-ce qu’il a les preuves de ce qu’il a dit?
    LA REPONSE A’ LA PREMIERE QUESTION EST….. OUI!!!!!!!!!!!
    LA REPONSE A’ LA DEUXIEME QUESTION EST NON!!!!!!!!
    Nous savons tres clairement que l’outrage a’ un juge dans l’exercice de ses fonctions, est un crime! Le crime a donc ete’ commis!!!!!!!!!!!!!
    Ces jeunes sont nos enfants. Nous savons qu’ils sont manipule’s par des vieux politiciens cache’s! Les situation difficile, les rend tres vulnerables! Nous avons l’obligation morale de trouver une solution a’ leur situation pour les ramener a’ la raison! Mes amis, pour plusieurs de ces jeunes, ils n’ont plus rien a’ perdre! Faisons tres attention pour continuer a’ apaiser la situation!
    Je conseillerais qu’on le reconnait coupable, l’obliger a’ ecrire un article dans son journal pour reconnaitre sa faute et presenter ses excuses a’ Manassa et le condamner a’ payer 1 FCFA symbolique. JE CONSEILLE VIVEMENT CONTRE LE JETER EN PRISON! Cherchons a’ stabiliser le Mali!

    • Il faut lire:
      “…. il n’ y a que les deux questions…. a fait sa declaration……. leur situation difficile….

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