AFFAIRE «Mipac» : Le feuilleton continu: Un problème de  «citation» et de «conciliation» lance un marathon, entre les deux parties.

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Les deux jugements des  6 et 7  juillet, respectivement du tribunal de la commune II et celui du travail (Grand marché de Bamako) ont été renvoyés aux 27 et 20 de ce mois. Toujours est-il que les parties ne parviennent pas à se concilier.

«Il y a un problème de citation, raison pour laquelle j’ai demandé un renvoi», nous a confié Maitre Traoré, avocat défenseur des ouvriers licenciés. Au lieu de 11 personnes, c’est seulement 6 noms qui figuraient sur  la liste des accusés, à l’entrée de la salle d’audience. Maitre Traoré souligne une nécessité de renvoi, qu’ils prennent le temps de bien dresser la liste pour la séance prochaine.  Le parquet a renvoyé l’affaire au 27 juillet prochain. Mais bien avant l’annonce officielle, M. Traoré avait déjà briffé ses clients par rapport au renvoi, aussitôt, ceux-ci  sont rentrés. «Ils ont refusé de se présenter au tribunal» tel est l’avis de M. Kamel, promoteur de la Malienne D’industrie de Plastique et d’Articles Chaussants (Mipac). Selon lui,  les ouvriers ont fui leur responsabilité en désertant la cours du tribunal avant même l’heure d’audience.

Le lendemain, 7 juillet, les deux parties se sont retrouvées encore au tribunal du travail. Cette fois –  ci le tribunal du travail tente une conciliation entre les deux parties à huis –  clos, pour une première fois cela aurait été vouée  à l’échec. «Non je n’accepterais plus ces gens-là  dans mon entreprise»,  nous a  confirmé  le PDG de la Mipac.  D’après ses dires, le rôle de son avocat importe peu dans cette affaire, raison pour laquelle il est toujours seul depuis le  tout début. «Je suis Malien, je suis chez moi et je fais confiance à la justice de mon pays », poursuit M. Kamel.

« Nous sommes tenus  par un secret professionnel, on ne peut pas divulguer  les informations comme  ça » nous a-t-il répondu Maitre Traoré, qui ne souhaite pas partager les échanges qu’ils ont eu à faire dans le bureau du juge. Mais quand même il nous a soufflé leur atteinte,  « Nous cherchons nos droits » nous a-t-il confié, pour sa part ses clients n’ont pas besoin de réintégration.

 Moussa DIALLO

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