La salle d’audience Tiemoko Diatigui Diarra de la cour d’appel de Bamako a servi de cadre, le lundi 16 mai 2016, au jugement de l’affaire concernant ministère public contre Bablen Doumbia, accusé de détention et mise en vente de stupéfiant. Evader de prison depuis le 1er mai 1997, l’accusé Bablen Doumbia a été jugé par la cour par contumace à 10 ans de prison et 2 millions de FCFA comme amende.
Il ressort des faits que courant mars 1997, Bablen Doumbia fut trouvé en possession de chanvre indien, en plein marché hebdomadaire de Konobougou. Suite à une fouille corporelle par les gendarmes, lors de son interpellation consécutive à la suspicion qu’inspirait son attitude en ce lieu public.
En outre, poursuit l’arrêt de renvoi, il fut découvert dans le sac de voyage qu’il détenait des boîtes d’éphédrine ainsi que quelques comprimés de D10 autrement appelé « Bleu bleu ». Il fut alors conduit à la Brigade de gendarmerie de Barouéli pour les nécessités de procédure pour être, ensuite, déféré au Parquet de la Justice de Paix à Compétence Etendue.
Manifestement confondu par la flagrance que revêtaient les circonstances de son interpellation, il n’a pu que reconnaître, tout bonnement, les faits ; prétendant toutefois que seules les boîtes d’éphédrine qu’il avait eu à acheter à Niono lors d’un de ses voyages en cette localité étaient destinées à la revente. Le chanvre indien ayant été, par lui, acquis pour sa consommation personnelle.
Incarcérer le 24 avril 1997, le commerçant Bablen Doumbia s’est évadé le 1er mai 1997 de la prison civile de Barouéli et n’a pu être repris.
Ainsi, au cours de l’audience en date du lundi 16 mai 2016, la cour a jugé Bablen Doumbia par contumace à 10 ans de prison et 2 millions de FCFA d’amende.
Aguibou Sogodogo