L’Institut national de Formation Judiciaire Me Demba Diallo (INFJ) a tenu, ce jeudi, son 6e Conseil d’Administration. C’était sous la présidence du ministre de la Justice Hamidou Younoussa Maïga. L’occasion pour les administrateurs de faire le bilan de l’année écoulée et de se prononcer sur le projet de budget de l’exercice à venir.
Un institut au service de tous les acteurs de la justice. Pour le ministre de la Justice, la 6e session du Conseil d’Administration de l’INFJ marque l’évolution de l’institut. Un établissement, dit-il, qui a besoin d’une «prise en main totale». Selon le garde des Sceaux, l’INFJ s’inscrit, désormais, dans une profonde dynamique de réforme. Car, l’institut, a-t-il indiqué, doit s’imposer l’ambition de former les femmes et les hommes capables d’assumer, avec excellence, les responsabilités que la société va leur confier. Le recrutement «avec effort» de 40 auditeurs de justice, selon le ministre, vient d’être réalisé dans ce sens. Et cela se poursuivra en 2018, avec le recrutement et la formation de nouveaux auditeurs de justice, des greffiers et secrétaires de greffes et parquets.
Pour atteindre l’excellence souhaitée, le budget 2018 de l’Institut national de Formation Judiciaire Me Demba Diallo a connu une hausse de 3,21%. Il a été équilibré en recettes et en dépenses à 1, 074 milliard FCFA contre 1,041 milliard FCFA en 2017. Cet accroissement, selon le président du Conseil d’Administration s’explique d’une part par l’augmentation de la ligne de crédit destinée à la formation. Ainsi, elle passe de 33,2 millions FCFA à 58,2 millions FCFA cette année. D’autre part, l’accroissement s’explique par une prévision de ressources propres de 16 millions FCFA.
Mamadou TOGOLA/Maliweb.net
