Justice transitionnelle : Une trentaine d’organisations de droits humains pour lutter contre l’impunité au Mali

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Sous l’impulsion de la Coalition malienne des défenseurs des droits humains (Comaddh), une plate-forme a été créée sur la justice transitionnelle à l’issue de l’atelier national de portage par les Organisations de la société civile du Mali tenu les 6, 7 et  8 novembre 2013 au Grand hôtel de Bamako. Ladite plate-forme a été présentée à la presse le samedi 7 décembre 2013 à la Maison de la presse.

 

 

Cette conférence de presse était animée par Mohamed Elmoctar Mahamar Maïga, président de la Coalition des défenseurs des droits humains ; Boubacar Bah, expert en justice transitionnelle et Filifing Diakité, Coordinateur du Rjprodh.

 

 

Cette Plate-forme de justice transitionnelle du Mali regroupe une trentaine d’organisations de droit malien de Bamako et des 8 régions du Mali évoluant dans le champ des droits humains, de la solidarité et du développement. Elle a pour mission de promouvoir les politiques, stratégies et actions de lutte contre l’impunité au Mali.

 

 

La Plate-forme de justice transitionnelle du Mali a pour objectifs d’identifier et de documenter les cas de manquements aux droits humains ; de mener des actions de plaidoyer pour renforcer l’environnement des droits humains au Mali ; de contribuer à promouvoir les droits humains et l’Etat de droit au Mali. Elle vise aussi à renforcer les capacités institutionnelles et d’intervention de la plate-forme de justice transitionnelle et des organisations membres dans le portage de la justice transitionnelle en vue d’éradiquer l’impunité ; et entend œuvrer pour la prise en compte des préoccupations des droits et de la citoyenneté des femmes dans la formulation des politiques, des stratégies et des programmes nationaux ; et enfin, de constituer pour les organisations membres un organe de concertation, de recherche, de synergie et de coordination.

 

 

Selon le conférencier, Boubacar Bah, cette justice transitionnelle sera axée sur 4 grands piliers : le droit à la justice, le droit à la vérité, le droit de réparation et enfin, la garantie de non répétition. À l’en croire, cette plate-forme vise à créer un nouveau cadre juridique pour lutter contre toutes formes de violations des droits humains au Mali.

 

À noter que le Secrétariat de la plate-forme de justice transitionnelle du Mali est assuré par la Comaddh. Elle bénéficie du soutien financier de la Fondation TrustAfrica et reste ouverte à l’accompagnement technique et financier de tout partenaire.

 

Seyni TOURE

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