Le vendredi 28 octobre 2022, l’AND-Mali a organisé à une conférence de presse à Koulikoro, pour partager avec les médias et les OSC, son document de plaidoyer pour la participation des victimes de violations des droits de l’homme au processus de justice transitionnelle au Mali.
Dans le cadre de la mise en œuvre de son projet « amélioration de la participation citoyenne au processus de la justice transitionnelle (APC-JT) », l’association noyau dur pour la promotion de la justice transitionnelle au Mali (AND-Mali) a élaboré un document de plaidoyer pour les victimes de violation des droits de l’homme.
Selon le président de l’AND-Mali Drissa Niankilé, ce document de plaidoyer porte sur les données issues des foras organisés par l’AND-Mali dans les régions de Ségou, Mopti, Koulikoro et le district de Bamako.
« L’objectif est de porter à la connaissance des décideurs maliens, les opinions, aspirations et points de vue des victimes de la crise malienne sur leur participation réelle et efficace dans les différents mécanismes de justice transitionnelle en cours ou à venir au Mali », affirme-t-il.
Dans le document de plaidoyer, les recommandations des victimes sont relatives à la participation de celles-ci à l’agence de réparation ; au centre de mémoire pour l’unité et la paix (CMUP) ; aux mécanismes du DDR/RSS ; aux comités de paix et de réconciliation mises en place par le ministère de la Réconciliation de la Paix et de la Cohésion sociale et enfin à l’amélioration de l’accès à la justice des victimes de violation des droits humains.
Pour finir, le président de l’AND interpelle les décideurs maliens, à prendre en compte ces recommandations faites par les victimes, pour mener à bien ce processus de justice transitionnelle et pour une paix durable au Mali.
« La justice transitionnelle ne peut réussir sans l’implication des victimes concernés », ajoute-t-il.
Zeïnabou Fofana