Justice : Quand la Société Minière de Loulo (SOMILO) nargue la justice malienne

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Le Mali est certainement l’un des rares pays au monde où le justiciable foule au pied une décision de justice. Est-ce parce que cette même justice ne se fait pas respecter ?

L’administration SOMILO.sa (la Société Minière de LOULO) a intimidé l’un de ses créanciers à qui elle doit plus de 300 millions.  Le nom de ce créancier est Dial-BTP.Sarl. Une entreprise qui évolue dans divers domaines. L’affaire est en cour il y a plus de trois ans.

90 millions, 175 millions, 95 millions, soit un total de 360 millions FCFA,  suite à deux  procès  différents à la suite desquels SOMINO.sa a été sommée de payer cette somme à l’entreprise Dial-BTP. Sarl.

Le premier procès, nous indique-t-on, a concerné  une affaire d’achat de ferrailles. Dans cette affaire, dit-on,  SOMILO.sa ne remplit pas sa part de contrat. L’affaire fut transportée devant le tribunal correctionnel de Kéniéba. A l’issue du procès SOMILO.sa sera condamnée  à payer 175 millions à Dial-BTP. Sarl comme dommage et intérêt. Une année après, le procès SOMILO féra appel au tribunal de Kayes. A l’issue de procès, la sanction est diminuée de 175 millions à 90 millions de FCFA. C’était en mars 2015, et jusqu’à la date d’aujourd’hui Dial-BTP. Sarl court derrière ses 90 millions. A l’issue du même procès SOMILO  a été condamnée de payer 175 autres millions à Dial-BTP. Sarl comme au titre de dommage et intérêts suite à une fausse accusation de vol.

Le second procès est relatif à une autre affaire d’achat de ferrailles que Dial-BTP.Sarl avait achetées avec BMC, une société ghanéenne sous-traitante de  SOMILO. Ces ferraillés achetées à 22 millions  par Dial-BTP. Sarl, nous explique-t-on,  ont été revendues à une autre entreprise par SOMILO alors que Dial-BTP avait déjà payé sa  facture. Un procès sera ouvert au tribunal de Kéniéba, à l’issue duquel  SOMILO est sommée de payer 95 millions à Dial-BTP. Chose qui n’arrive pas à être faite. Il nous revient que SOMILO qui se dit «Multimilliardaire» a fait appel au tribunal de Kayes. L’affaire traine encore.

A la date d’aujourd’hui, l’entreprise Dial-BTP qui est désormais en faillite court toujours derrière son dû. Toute chose qui permet finalement d’accorder du crédit à ces propos attribués à SOMILO à l’intention du responsable de DIAL-BTP: « Nous avons des milliards ! Nous payons 20% au Mali ! Tu ne peux rien contre nous devant la  justice ! »

SOMILO, relève de Rand gold, sa société mère.

  Djibi karim

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