Hier lundi 2 décembre marquait la troisième journée des manifestations contre l’arrestation du capitaine Sanogo à Kati. Après le mercredi 28 novembre, le dimanche 1er décembre, les habitants Kati étaient encore dans les rues pour dénoncer l’emprisonnement de l’ex-chef de la junte issue du coup d’Etat du 22 mars 2012 et qui y résidait avant d’être transféré à la base B de Bamako.
Contrairement aux autres jours, les manifestations ont tenté de perturber la circulation dans la ville garnison en posant des barricades à travers la ville. La marche qui démarré aux environs de 9H00 pour prendre fin à 14H00 à Kati, siège de l’ex-junte, a été organisée par le Mouvement »Trop, c’est trop », dirigée par Mme Kéita Djénèba Ké ita, le Mouvement »Yérèwolo Ton » de Kati et des habitants de Hayabougou (zone du nom de l’ex-chef junte) dans le quartier Kati- Malibougou, selon un journaliste local.
Evoquant les raisons de l’affrontement entre les manifestants et les policiers, celui-ci a expliqué que » contrairement à la première et la deuxième marches, la troisième n’était pas autorisé e par la Mairie ».
Les forces de l’ordre ont eu beaucoup de peine à faire face à cette violente manifestation qui a paralysé la ville pendant une bonne partie de la journée. Et deux policiers ont même été blessés par les manifestants.
Pourtant, il fallait s’y attendre puisque lors de la manifestation du dimanche, les manifestants avaient annoncé une marche sur Koulouba hier lundi pour se faire entendre par le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita. Ils n’ont certes pu atteindre Koulouba, mais sont parvenus à rendre l’atmosphère irrespirable pour les résidents de Kati.
A. Diakité
Yerewoloton et trop c’est trop sont des associations opportuniste complices et manipulées par le criminel Sanogo. Ils sont coupables et doivent répondre de leurs crimes. Tout le monde sait que yerewoloton était impliqué dans le lynchage de Djoncounda qui a fini par vendre son âme au diable et le Mali avec.
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