Journée nationale de la secrétaire : L’Asaad propose des réformes

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L’Association des secrétaires assistantes et attachées de direction (Asaad) a célébré hier la journée nationale de la secrétaire. C’était sous la présidence du secrétaire général du ministère du Travail, de la Fonction publique, chargé des Relations avec les institutions, Amadou Traoré.

“Il n’y a pas d’administration efficace sans secrétaire compétente. Malgré cet enjeu de taille, la secrétaire se passe inaperçue. A côté de cela, son métier est diversement interprété et mal apprécié”. C’est en ces termes que la présidente de l’Association des secrétaires assistants et attachés de direction, Salimata Ouattara, a introduit la cérémonie de la journée nationale de la secrétaire le 11 avril 2013.

Parrainée par le gouvernement, l’initiative vise deux préoccupations : visualiser le rôle et la place du secrétaire ; reconnaître la contribution des secrétaires dans l’économie à travers leurs compétences  et leur courage souvent téméraire.

Les uns et les autres ont porté témoignage de l’effort de la secrétaire qui permet à l’administration d’être efficace au service des administrés. Malgré cette place de choix, elle souffre et se plaint de son traitement sur le plan professionnel, salarial et promotionnel. Tous les moyens qu’elle emploie pour s’adapter à l’évolution rapide de son environnement et la  satisfaction de son entreprise semblent vains.

Cette mauvaise perception de la population influe négativement sur sa gestion dans l’entreprise. Ce qui se traduit par une classification injuste par rapport aux autres travailleurs de même niveau d’études.

La présidente de l’Association a déploré cette situation paradoxale. Elle a précisé que les critiques acerbes font que les plus faibles se résignent pour subir le métier. Tandis que d’autres regrettent de l’avoir choisi et cherchent des voies et moyens pour en sortir.

Pour pallier ces difficultés, Salimata Ouattara a lancé un cri de cœur aux autorités à enrichir le poste de contenu, à définir un profil de carrière pour la possibilité aux secrétaires d’évoluer vers des postes élevés, de faire de la secrétaire une collaboratrice autonome ayant une parfaite maîtrise de la communication et la promotion du secrétaire sur la base de ses compétences.

Consciente que ces revendications demandent une formation de qualité, la présidente a réitéré son appel aux formateurs et aux promoteurs d’écoles pour une réforme des programmes de la formation.

Nabila Ibrahim Sogoba  

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