Journée mondiale de lutte contre la drogue : L’office central des stupéfiants à la rencontre des étudiants

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A l’instar de tous les Etats du monde, le Mali a célébré la journée du 26 juin 2013, journée internationale de la lutte contre la drogue. Pour marquer cette journée d’un sceau indélébile, la Direction de l’office central des stupéfiants a organisé une conférence débat sur le thème « Les nouvelles substances psycho actives : l’importance de la prévention contre l’abus et le trafic ». La conférence organisée dans l’Amphithéâtre Kary Dembélé de l’ENSUP, a été animée par le Pr Baba Koumaré.

 

drogue (photo archives)
drogue (photo archives)

La drogue n’est pas bonne. Elle détruit. Et l’Etat qui s’offrir un avenir radieux, a l’obligation de prendre des dispositions draconiennes pour protéger sa jeunesse de la drogue. Donc, malgré la situation de crise exceptionnelle que vit le Mali, le ministère de la sécurité intérieure et de la protection civile, a travers la Direction de l’office central des stupéfiants, a mis à profit la journée mondiale de la lutte contre la drogue, pour sensibiliser les étudiants et les élèves sur les méfaits des stupéfiants. Et, pour cela, elle a jeté son dévolu sur le Professeur psychiatre Baba Koumaré. Avant de laisser le spécialiste de la prise en charge des maladies provoquées par l’usage de la drogue,  développer sa communication, le Colonel Moussa Zabou Maiga, premier responsable de la Direction de l’office central des stupéfiants, a souhaité la bienvenue à tous les participants. Il a ensuite procédé à la présentation de son service. Selon lui, l’office central des stupéfiants est un service du ministère de la sécurité intérieure et de la protection civile créé par le décret N°10-212 PRM du 13 avril 2010 et marque la volonté politique des plus hautes autorités à lutter contre les stupéfiants.  Pour sa part, pas pour faire peur, mais pour que les jeunes prennent conscience du danger qu’il y a à consommer la drogue, le Professeur Baba Koumaré, Directeur de l’hôpital psychiatrique du point G, a indiqué qu’environ 14% des usagers de son service sont des consommateurs de stupéfiants.

 

Selon lui, le fléau de la drogue dépasse les compétences d’un seul Etat. Cependant, il a estimé que si l’alerte donnée dans les années 80 par Boutros Ghali, à l’époque secrétaire général de l’ONU, avait eu tout l’effet souhaité, le monde ne serait pas aujourd’hui confronté au fléau de la drogue avec tant d’acuité. Si les jeunes sont les premières victimes du fléau de la drogue, le Pr Baba Koumaré a indiqué que la lutte interpelle tout le monde. En bon praticien, il ne pouvait pas ne pas attirer l’attention des participants sur le fait que la drogue crée une dépendance qui rend le consommateur esclave du produit. Dans l’impossibilité de s’en passer, il est obligé de faire n’importe quoi pour s’en procurer. Et, bonjour la criminalité.

Assane Koné

 

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