Dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de l’environnement 2021, les pionniers du Mali ont organisé une conférence débat, le samedi 05 juin 2021, à la maison des jeunes de Bamako. Cette conférence a été une occasion pour eux d’inviter les Maliens à insérer dans leur agenda la protection de notre écosystème afin de léguer un Mali robuste à la génération future.
Le commissaire général des pionniers du Mali, Tidiane Coulibaly, a entamé ses propos en retraçant le sombre tableau de l’état de détérioration de la faune et de la flore du Mali en général et du district de Bamako en particulier. Ensuite, il a fait savoir que face à ce désastre écologique, il est impératif d’arriver à une grande mobilisation en vue d’une meilleure protection de nos maigres ressources naturelles et pour l’amélioration de notre cadre de vie. Il a rassuré sa pleine disponibilité et celle des pionniers du Mali afin de renverser la tendance en redonnant à la capitale du Mali ses lustres d’antan. il a retracé l’historique de la protection de l’environnement qui, selon lui, a toujours été en première ligne dans le calendrier des pionniers afin d’amener la population à devenir des agents actifs du développement durable et équitable, de faire comprendre que les communautés sont incontournables dans les changements d’attitudes, de comportements et de pratiques en matières de préservation et de restauration de l’environnement et d’adaptation aux changements climatiques.
Le commissaire général des pionniers du Mali a signalé que le thème 2021 de la journée mondiale de l’environnement qui est :« Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes 2021- 2030 » est évocateur et doit permettre à tous de comprendre que la protection de notre écosystème n’est pas seulement une affaire des décideurs, mais que tout le monde doit apporter sa pierre à l’édifice afin de léguer une planète saine à la génération future. « Nous avons organisé cette conférence afin d’attirer l’attention de tous sur les dangers de la détérioration avancée de l’écosystème et d’amener les populations à adopter des comportements vigoureux pour sa sauvegarde », note-t-il. Le Directeur National de la Jeunesse, Baba Arby et Ibrahima Djonkoloni Coulibaly, le président du Réseau des journalistes et communicateurs pour l’environnement et le Développement Durable, ont eux aussi fait ressortir qu’il faut un changement de comportement à tous les niveaux afin de sauvegarder notre écosystème.
Moussa Samba Diallo