Journée mondiale de la propriété intellectuelle : Promouvoir l’invention et l’innovation technologiques

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Le Mali, à l’instar des autre pays, a célébré le vendredi 26 avril, dans la salle de conférences de la CEMAPI, la Journée mondiale de la propriété intellectuelle. La cérémonie était présidée par le Directeur adjoint de la CEMAPI, (Centre malien de la propriété intellectuelle) Cheick Sidy Mohamed Touré.

Placée sous le thème «Créativité, la nouvelle génération – à quoi ressemblera l’avenir?», la célébration de la Journée mondiale de la propriété intellectuelle a été marquée par une conférence-débat animée par le Pr Drissa Diallo du Département de Médecine Traditionnelle, Charles Molinier, Conseiller en propriété industrielle et Mme Diallo Aïda Koné, spécialiste en droit d’auteur.

Dans son allocution, Cheick Sidy Mohamed Touré a déclaré que la Journée mondiale de la propriété intellectuelle a été instituée par l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI) en 2001. Son objectif est de mettre en évidence le rôle de la contribution de la propriété intellectuelle dans le développement économique, culturel et social de tous les pays et, en même temps, de sensibiliser l’opinion publique aux enjeux de ce domaine de l’aventure humaine.

Et Cheick Sidy Mohamed Touré de soutenir que le thème de cette édition, qui est une interrogation, nous appelle à mener des réflexions sur comment la créativité et l’inventivité humaines permettent d’améliorer notre qualité de vie dans les secteurs prioritaires de notre économie.

Charles Molinier a, tout d’abord, posé la question de savoir comment sera le monde en général, et en particulier le Mali, à l’échelle d’une génération, c’est-à-dire dans un quart de siècle.  Il a soutenu qu’il était impossible de tracer avec précision les contours du monde dans lequel nous vivons aujourd’hui à l’échéance de 2038. Pour se résumer, il dira que le Mali doit promouvoir l’invention et l’innovation technologiques dans les différents domaines où il dispose d’atouts indéniables, en formant des ressources qualifiées.

Mme Diallo Aïda Koné  a, quant à elle, affirmé que la créativité était un plus qui changeait tout. Chacun, selon elle, a un talent, mais il faut faire en sorte que ce talent ne dorme pas. «Que chacun cherche à créer. Il faut avoir un esprit créatif. Ce n’est pas un domaine réservé uniquement aux artistes» a-t-elle conclu.

Le dernier panéliste, le Pr Drissa Diallo, a pour sa part, défini la créativité comme la capacité à réaliser une production nouvelle. Elle est le prix d’un travail ardu, mené pendant un certain temps.

Pierre Fo’o Medjo

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