Le gouvernement de la République du Mali et le Fonds des Nations-Unies pour la population ont célébré, hier jeudi 15 juillet, dans le village de Kodialan, commune de Kassaro, la journée mondiale de la population.
Le thème retenu pour cette édition célébrée chaque 11 juillet est ‘’ les droits et les choix sur le baby-boom, la solution donnée à la santé sexuelle de la reproduction’’. Pour la circonstance, les responsables de la direction nationale de la population, du département en charge de l’aménagement du territoire et le directeur pays de l’UNFPA, Dr Eugène Kognin avaient fait le déplacement dans la commune de Kassaro située dans la sous-préfecture de Sébékoro. Cette journée, selon le représentant de l’UNFPA, est célébrée pour attirer l’attention sur l’urgence et l’importante question de la population mondiale qui atteint aujourd’hui plus de 7 milliards personnes.
Ce, afin que les décideurs et les décisions politiques prennent un cadre de plans, de programmes et de projets sur le développement et la nécessité de trouver des solutions pérennes à la démographie galopante du monde. Selon l’UNFPA, la démographie mondiale est influencée par les décisions individuelles relatives à la procréation. C’est pourquoi, cette organisation onusienne aide le gouvernement du Mali, à l’instar des autres, à promouvoir des politiques de la santé sexuelle de la reproduction et de l’égalité de sexes qui, selon elle, restent des éléments déterminants. Elle considère la femme comme la couche de la société qui subisse les principales violations des droits de l’Homme à savoir ceux relatifs à la santé sexuelle de la reproduction, économique, sociale et géographique.
Présidant les travaux de cette journée, le secrétaire général du ministère de l’habitat, de l’urbanisme, de l’aménagement du territoire et de la population, Inirame Ihrahim Touré, a indiqué que le gouvernement a une priorité à la question de la santé sexuelle de reproduction avec des initiatives qu’il ne cesse de développer pour développement de la population , la lutte contre la corruption et la pauvreté. L’occasion a été indiquée par lui pour déplorer les inégalités causées par la pandémie de la COVID-19 qui, selon lui, ont touchées en majorité les femmes et les personnes handicapées. A en croire au secrétaire général, de 21 millions ces années, la population malienne va atteindre 50 millions d’habitants d’ici 2050. « Malgré cette démographie galopante, il y a au moins de 50 milles emplois qui sont crées chaque année », déplore Inirame Ibrahim Touré qui ajoute que ces chiffres ne permettront d’absorber le taux de chômage.
Face à cette situation, le gouvernement malien dit s’inscrire dans l’atteinte des objectifs du développement durable de l’ONU et de la conférence de Naïrobi sur la population. A travers lesquels, il est entrain de faire un plaidoyer nécessaire de maintenir les attentions sur la santé et les droits sexuels et de la procréation des jeunes et des adolescentes. Au Mali, les dernières données socio-sanitaires indiquent que les moins de 15 ans représentent 47,1% de la population et les 18 ans représentent un taux de 53%. Les études réalisées par l’EDSM en 2018 indiquent toujours que le taux de prévalence contractive est de 16, 1%, l’indice de synthétique de la fécondité est 6,3 enfants par femme. Les mêmes études rapportent que 45% des femmes de 15 à 45 ans ont subi des violences violences physiques ou sexuelles, puis 10% des filles de 15 à 19 ans ont subi des violences physiques pendant la grossesse.
Malgré ces indicateurs inquiétants, le porte-parole de l’aire de santé de Kassaro, qui compte deux CSCOM pour 16 340 habitants, Sounkalo Diakité a donné des chiffres positifs en matière des progrès réalisés dans le cadre du respect des enjeux de la santé sexuelle de la reproduction. D’après lui, ces populations encadrées par 64 relais en plus des deux CSCOM ont atteint un taux de vaccination de 90%, la consultation prénatale à 80% et le taux de planification à 55 %.
Outre ces indicateurs sur la santé de la reproduction, la célébration de la journée mondiale de la population a été marquée par la prestation folklorique des instruments musicaux du terroir, la remise des prix aux jeunes filles qui se sont fait remarquer par leur performance scolaire et des kits de santé et de dignité pour femmes aux CSCOM.
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net
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Avec le franc CFA comme boulet ça va être en effet tri compliqué
Il faut réformer le mode de fonctionnement de cette monnaie et prêter davantage aux activités génératrices de revenus et ai investissement de production machines outils etc .
Et limite les importations non essentiels pour le Mali
Voiture et mobilier et autres babioles chinoised
Mieux vaut en effet prêter a celui qui veut acquérir Tracteur ou machines outils etc..
Il faut limite le crédit faites aux consommateurs de produits non essentiels
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