Journée mondiale de l’enfant : plaidoyers pour la promotion des droits de l’enfant

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Elle consiste à susciter un éveil de conscience permettant de  relever les nombreux défis liés à la promotion des droits de l’enfant

Décrété par les Nations Unies comme Journée internationale de l’enfant, le 20 novembre est retenue pour faire la promotion des droits de l’enfant, dans les pays ayant ratifié cette convention. Le Mali n’est pas voulu rester en marge de la célébration de l’édition de cette année. Il l’a commémorée de la plus belle manière, en délocalisant la cérémonie.

C’est la 2ème région administrative, encore appelée la Cité du Meguétan qui a été retenu pour abriter ce  31ème anniversaire relatif aux droits de l’enfant couplé au  21ème anniversaire de l’entrée en vigueur  de la Charte Africaine des  Droits et du Bien-être de l’Enfant  et les soixante (60) ans de la coopération entre le  Mali et l’UNICEF. Deux thèmes ont été retenus pour cette célébration. Il s’agit de : «  Cette journée pour réinventer un avenir meilleur pour chaque enfant ! » au plan international et « Protection de l’enfant en période de crise, une  responsabilité partagée » au plan national.

Dans son mot de bienvenue, le maire de la Commune urbaine de Koulikoro a exprimé la fierté de sa ville d’avoir été choisie pour abriter l’événement, servant de faire la promotion des droits de l’enfant au Mali.

A sa suite, le président du Parlement des enfants, Nouhoum Chérif Haïdara a fait un discours de plaidoiries, interpellant les plus hautes autorités du pays face à la maltraitance à laquelle sont soumis de nombreux enfants.

De même, le président de la Commade a lui aussi dressé un bilan macabre de la torture dont sont victime les enfants. Il a ensuite invité les décideurs à entreprendre plusieurs actions permettant de promouvoir  les droits de l’enfant.

Mme Sylvie de l’UNICEF au Mali, dira que l’objectif recherché par la  commémoration de cette journée, est de permettre aux enfants de se faire entendre. Tout en rendant un hommage aux enfants maliens pour leur engagement pour le retour définitif de la paix au pays, Mme Sylvie dira que l’UNICEF a un programme pour le mali, allant de la période 2020 à 2021.

Le ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Bouaré Bintou Founè Samaké a, dans son intervention, déploré  la situation défavorable à la promotion des droits de l’enfant dans notre pays. Selon elle, quelques chiffres illustrent l’ampleur des vulnérabilités des enfants. Elle a cité, entre autres :  4 407 enfants ont été infectés et affectés par la COVID ; 745 enfants non accompagnés ou séparés ont été enregistrés de janvier à septembre 2020 ; 299 enfants sortis des forces ou des groupes armés ; 1261 écoles fermées ou non fonctionnelles touchant 378 300 enfants. Avec cet état, il les taux suivants :  53% des filles ont été mariées avant 18 ans en 2018 ; 76% des filles ont subi les mutilations génitales féminines en 2018 etc.

Et Mme le ministre d’ajouter que les plus hautes autorités du pays  ont affiché leur volonté de promouvoir les droits de l’enfant, par l’adoption de plusieurs mesures. Au nombre de celles-ci : le renforcement du cadre juridique et politique ; la signature des accords de coopération en matière de lutte contre la traite des enfants ; l’adoption de la  Loi n°01-081 du 24 août 201 portant sur la minorité pénale ; l’institution de juridictions pour mineurs ; le développement et la mise en œuvre des projets et programmes; l’élaboration d’outils en matière de protection de l’enfance ; le Programme de Développement pour l’Autonomisation de la Femme, de la Famille et de l’épanouissement de l’Enfant 2020-2024 (PRODAFFE I) etc.

La journée a pris fin par un dialogue inter générationnel entre Mme le ministre, la représentante de l’UNICEF au Mali, le président du parlement des enfants et le chef de cabinet du ministre de l’éducation nationale. Elle a aussi a e registré la présence effective du gouverneur de la région de Koulikoro.

Diakalia M Dembélé

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